Une pétition pour limiter le nombre de propriétaires étrangers

Maison à vendre
Photo : PC
Prenez note que cet article publié en 2016 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Un homme de Burnaby en Colombie-Britannique a lancé une pétition pour demander au gouvernement fédéral de surveiller et réduire le nombre de résidences appartenant à des étrangers au Canada.
Raymond Wong croit que les familles et les jeunes professionnels sont chassés du marché immobilier et que les aînés sont taxés en raison de la valeur des propriétés dans le Grand Vancouver.
La pétition est parrainée par le député fédéral néo-démocrate de Burnaby Sud, qui soutient que les hauts prix des maisons commencent à faire fuir les entreprises dans sa circonscription. « Nous avons un nombre de entreprises de production vidéo, de studios de film et de firmes de haute technologie », explique Kennedy Stewart. « Elles disent que d'un point de vue d'affaires, la première chose qui les ferait déménager de Burnaby est le prix des maisons », poursuit-il.
Les compagnies commencent à être très inquiètes parce que leurs employés ne peuvent pas payer leur logement.
« Ça atteint un niveau de crise et aucune action n'est prise par le gouvernement fédéral ou provincial », ajoute l'élu.
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Dans sa pétition, M. Wong demande au gouvernement canadien d'agir sur cinq fronts :
- Amasser des données sur les investissements étrangers dans le marché immobilier du Canada.
- Enquêter sur les transactions financières jugées suspectes par le Centre d'analyse des opérations et des déclarations financières du Canada (CANAFE).
- Au besoin, obliger les acheteurs potentiels à s'inscrire auprès du gouvernement pour acheter une maison et envisager de limiter la propriété étrangère aux personnes qui résident dans la ville pendant un certain temps.
- Demander au conseil de l'immobilier et aux avocats de divulguer des renseignements sur les acheteurs et leurs sources de revenus.
- Étudier les restrictions touchant les investissements étrangers mises en place par l'Australie, les États-Unis, Hong Kong, l'Angleterre, Singapour et la Nouvelle-Zélande.
Près de 3000 personnes avaient déjà signé la pétition à 12 h (heure du Pacifique) lundi, un nombre bien au-delà des 500 signatures requises pour qu'elle soit présentée à la Chambre des communes. La majorité des signataires sont identifiés comme venant de la Colombie-Britannique. Les signatures sont acceptées jusqu'au 6 août.
Selon les lignes directrices des pétitions électroniques, le gouvernement a 45 jours pour répondre à une pétition une fois qu'elle a été présentée en chambre.
D'après les informations de Karin Larsen