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80 % des citadins respirent de l'air pollué

En dépit des mesures prises par les autorités de Pékin pour limiter la pollution créée par les véhicules, la capitale chinoise est souvent plongée dans un important smog. (22 septembre 2015)

En dépit des mesures prises par les autorités de Pékin pour limiter la pollution créée par les véhicules, la capitale chinoise est souvent plongée dans un important smog.

Photo : AP Photo/Andy Wong

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2016 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Quelque 80 % des citadins de la planète sont exposés à des niveaux de pollution atmosphérique excédant les limites fixées par l'Organisation mondiale de la santé, selon une étude publiée par l'organisme onusien jeudi.

« Si toutes les régions du monde sont touchées, les habitants des villes à revenu faible sont ceux qui en subissent le plus les conséquences », s'inquiète l'OMS. L'étude révèle effectivement que 98 % des citoyens des villes de plus de 100 000 habitants situées dans des pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire respirent de l'air pollué.

La statistique baisse à 56 % dans les villes de même taille situées dans des pays plus riches.

La pollution de l'air cause plus de 3 millions de décès prématurés chaque année dans le monde, selon l'OMS, en augmentant le risque d'accident vasculaire cérébral, de maladies cardiaques, de cancer du poumon et de maladies respiratoires comme l'asthme.

« La pollution atmosphérique est une cause majeure de morbidité et de mortalité », avance la sous-directrice générale du secteur Santé et Famille de l'OMS, Flavia Bustreo. « C'est une bonne nouvelle que davantage de villes fassent des efforts pour surveiller la qualité de l'air. »

«  »

— Une citation de  Flavia Bustreo

Le danger des particules fines

L'OMS explique que les petites particules et les particules fines contenues dans l'air – du sulfate, des nitrates et du carbone noir - sont particulièrement nocives pour la santé humaine parce qu'elles pénètrent profondément dans les poumons et le système cardiovasculaire humain.

Les experts de l'OMS, qui ont comparé les niveaux de particules fines dans l'air de 795 villes de 67 pays, soutiennent que la pollution atmosphérique en milieu urbain a augmenté de 8 % entre 2008 et 2013.

Une femme portant un masque se tient debout au milieu d'un épais smog dans la ville chinoise de Harbin.
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Un épisode de smog a paralysé la mégalopole chinoise de Harbin, en 2013. La ville compte plus de 11 millions d'habitants.

Photo : STR

Les niveaux de pollution les plus élevés ont été enregistrés dans des pays à revenu faible et intermédiaire de l'est de la Méditerranée et en Asie du Sud-Est. Les niveaux de pollution y sont souvent de cinq à dix fois plus élevés que la limite fixée par l'OMS.

Riyad, Delhi, Le Caire et Pékin sont les villes où l'air contient le plus de petites particules et de particules fines.

Du côté européen, c'est à Paris et à Rome que l'air est le plus chargé, alors que l'air de Londres et de Genève est légèrement meilleur.

Les principales sources de pollution de l'air en milieu urbain proviennent du secteur industriel, précise l'organisme onusien, qui recommande de limiter les émissions des cheminées industrielles et de favoriser les sources d'énergie renouvelable, les transports en commun et les transports actifs.

Avec les informations de Agence France-Presse

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