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Après 40 ans, l'Institut de cardiologie d'Ottawa a encore du coeur au ventre

L'Institut de cardiologie de l'Université d'Ottawa

L'Institut de cardiologie de l'Université d'Ottawa

Photo : ICI Ottawa-Gatineau/Jean-Sébastien Marier

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2016 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Jean Bilodeau dit qu'il doit sa vie à l'Institut de cardiologie de l'Université d'Ottawa. Il fut l'un des premiers patients de l'établissement, qui célèbre en ce 11 mai son 40e anniversaire.

« Ma première visite ici, ça fait 36 ans », raconte-t-il. « J'ai un problème [...] électrique. Ils ont réglé le problème avec un stimulateur cardiaque et, depuis ce temps-là, j'ai eu une carrière extraordinaire. J'ai été au niveau senior dans la fonction publique. »

Aujourd'hui, M. Bilodeau préside le conseil d'administration de l'Association des anciens patients de l'Institut de cardiologie. Il offre de l'aide aux quelque 100 000 personnes qui y sont soignées chaque année.

« Lorsque j'ai pris ma retraite, j'ai décidé que c'était le temps pour moi de donner mon temps à l'institut qui a sauvé ma vie. »

— Une citation de  Jean Bilodeau, président du C.A. de l'Association des anciens patients

 Son organisme, fondé en 1989, amasse notamment des fonds pour l'Institut, en plus de prodiguer des conseils en matière de nutrition et de mise en forme aux anciens patients.

M. Bilodeau souligne qu'il est important d'aider les patients et les anciens patients, mais également leurs proches, qui vivent eux aussi des moments difficiles.

« Moi, la première fois qu'on m'a dit que j'avais besoin d'un stimulateur cardiaque, je n'avais aucune idée. J'avais 30 ans », dit-il. « On va donner l'opportunité aux gens de poser des questions à des gens qui ont eu les mêmes procédures, les mêmes chirurgies. »

40 ans de progrès

Au cours des quatre dernières décennies, le secteur de la cardiologie a beaucoup évolué.

Le président-directeur de l'Institut de cardiologie de l'Université d'Ottawa rappelle d'ailleurs que son établissement doit continuellement se moderniser.

« Par exemple, on 1980, trois ou quatre années après l'ouverture du centre, il n'y avait que quelques angioplasties, c'est-à-dire des traitements des blocages des artères coronaires, qui se faisaient, parce que c'était une technique débutante », souligne le docteur Thierry Mesana. « Maintenant, on en fait 3000 par an. »

C'est sans compter les progrès faits dans la pratique de la chirurgie à coeur ouvert, de transplantation cardiaque et de l'implantation de coeurs artificiels.

Par ailleurs, l'Institut de cardiologie de l'Université d'Ottawa est en pleine expansion. Un nouvel édifice, qui devrait être complété d'ici environ un an et demi, comportera, entre autres, des salles d'opération additionnelles et des laboratoires.

Les nouvelles installations devraient aider à augmenter le nombre de chirurgies et à diminuer les temps d'attente.

D'après les informations de Jean-Sébastien Marier et Pascal Charlebois

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