Le maire Labeaume ferme la porte à une candidature olympique pour 2026

Le maire Régis Labeaume
Photo : ICI Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2016 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
« Notre conclusion, c'est qu'on n'avait pas d'excellentes chances de gagner ». Le maire Régis Labeaume confirme que Québec ne se lancera pas dans l'aventure olympique pour les Jeux d'hiver de 2026.
Le maire Labeaume met en doute la neutralité de certains hauts dirigeants dans le processus de candidature olympique pour expliquer qu'il ferme la porte à l'idée de déposer la candidature de Québec.
Le maire montre du doigt l'appui de deux présidents de fédérations sportives et membres influents du Comité international olympique (CIO) à la candidature nationale de la Suisse.
Il dit avoir fait part au président du CIO de son « incompréhension quant à la présence de Gian-Franco Kasper, président de la Fédération internationale de ski (FIS), et René Fasel, président de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) au sein de la task force suisse en vue d'une éventuelle candidature de ce pays aux Olympiques d'hiver de 2026. »
La Suisse a de meilleures chances
Selon le maire, l'appui à la Suisse des deux présidents de fédérations qui regroupent plus de la moitié des sports olympiques d'hiver diminue les chances de Québec de l'emporter. Québec devrait faire valoir auprès de la FIS ses solutions à l'enjeu de la montagne, qui ne satisfait pas aux standards de la fédération pour les compétitions de ski alpin.
« Il était clair pour moi après mon voyage à Lausanne que les Olympiques à Québec, ça prenait le ski. Mais comment voulez-vous que j'aille négocier la solution technique à la Fédération internationale de ski alors que son président appuie la Suisse? »
Régis Labeaume dit ne pas douter de la volonté du président du CIO, Thomas Bach, d'assurer la neutralité du processus et son intention de mettre en oeuvre l'agenda olympique 2020, mais continue d'éprouver un malaise quant à « l'usage et [aux] traditions » des membres du CIO d'appuyer des candidatures nationales.
Le maire Labeaume affirme avoir parlé à la présidente du Comité olympique canadien, qui a dit comprendre sa décision.
Le mois dernier, le maire Labeaume a effectué une visite de quelques jours en Suisse, où il a fait plusieurs rencontres, notamment avec le Comité international olympique. Il avait affiché un certain enthousiasme au sortir de ces entretiens.