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L'avenir de Graffici se jouera d'ici l'été

Le journal Graffici a creusé un important déficit en 2015, notamment en raison de la baisse des revenus publicitaires.

Le journal Graffici a creusé un important déficit en 2015, notamment en raison de la baisse des revenus publicitaires.

Photo : ICI Radio-Canada/Pierre Cotton

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2016 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

La Coopérative Graffici se donne jusqu'à l'été pour relancer sa publication. C'est du moins ce qu'il ressort de l'assemblée générale extraordinaire de la coopérative, qui s'est déroulée samedi à New Richmond. Environ 25 personnes s'étaient déplacées pour discuter de l'avenir du seul média indépendant de la Gaspésie.

Les membres présents ont décidé de mettre en place un comité de relance formé de personnes qui ne sont pas membres du conseil d'administration, mais qui pourront aider à dégager un nouveau modèle d'affaires et à développer de nouvelles sources de financement.

Le conseil d'administration de Graffici se donne deux semaines pour recruter et mettre en place le comité de relance.

Situation financière précaire

Avec l'abolition de la Conférence régionale des élus, la restructuration des organismes de développement économique régional et la baisse des revenus publicitaires, Graffici a perdu environ 100 000 $ de revenus au cours de la dernière année.

D'une organisation qui parvenait tant bien que mal à joindre les deux bouts, Graffici est devenue une publication en péril.

Les états financiers de 2015 rapportent de fait une perte de 60 000 $ pour l'année 2015. Avant qu'il ne soit trop tard, les administrateurs ont décidé en février dernier de suspendre temporairement la publication du journal mensuel et mis à pied ses trois employés en février dernier.  Cette pause devait servir à reprendre éventuellement la publication, mais sous une forme permettant d'en assurer la rentabilité.

La coopérative avait mandaté une consultante pour développer certaines solutions. Après quelques semaines, les parties ont convenu de mettre fin au mandat à la mi-mars. Malgré tout, des rencontres de réflexion ont déjà eu lieu, des personnes ont été mandatées pour de la recherche et des pistes de solution, comme la publication d'un magazine, ont été évaluées, ce qui pourra aider le comité de relance.

Pour le président de Graffici, Simon Bujold, il est toujours possible de repartir la machine. « On n'est pas, dit-il, devant un gouffre où on se devrait de tout arrêter. On est dans une situation assez inconfortable étant donné que nous n'avons pas de revenus à ce moment-ci. »

« On a quand même la possibilité pendant quelques semaines de développer un modèle d'affaires viable pour les prochains mois et les prochaines années. »

— Une citation de  Simon Bujold, président de Graffici

Pour pallier les pertes de revenus et aider financièrement le média, les membres de la coopérative envisagent aussi de mettre en place, entre autres, une campagne de sociofinancement.

La rencontre de samedi a aussi permis à la coopérative d'augmenter le nombre d'administrateurs, qui passe de trois à six. Graffici a aussi profité de son assemblée pour recruter une douzaine de nouveaux membres.

Tout en réfléchissant à son avenir, la coopérative demeurera présente sur le Web grâce au travail de pigistes. La coopérative publiera aussi son guide touristique, le ViensVoir 2016, qui demeure une activité rentable.

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