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Mohamed Abrini admet être « l'homme au chapeau »

Cette photo fournie par la police belge montre Mohamed Abrini. Les images de droite sont extraites d'une vidéo de surveillance captée dans une station-service de Ressons, deux jours avant les attentats de Paris.

Cette photo fournie par la police belge montre Mohamed Abrini. Les images de droite sont extraites d'une vidéo de surveillance captée dans une station-service de Ressons, deux jours avant les attentats de Paris.

Photo : La Presse canadienne / Police fédérale belge

Reuters
Prenez note que cet article publié en 2016 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Mohamed Abrini, déjà soupçonné d'être impliqué dans les attentats du 13 novembre dernier à Paris et à Saint-Denis, a reconnu être « l'homme au chapeau » filmé le 22 mars par les caméras de surveillance en compagnie des deux kamikazes de l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, a annoncé samedi le parquet fédéral de Belgique.

« Il a dû admettre que c'était lui [...], il n'avait pas d'autre choix » après que les enquêteurs lui ont montré la vidéo, a dit un porte-parole du parquet.

« Il a été confronté aux résultats de diverses expertises et a reconnu sa présence lors des faits. Il a expliqué avoir jeté sa veste dans une poubelle et revendu son chapeau ensuite », a précisé le parquet dans un bref communiqué.

Les autorités belges ont inculpé dans la journée Mohamed Abrini pour participation à une organisation terroriste et assassinats terroristes, autant pour les attentats de Paris et ceux de Bruxelles. Trois autres personnes ont aussi été arrêtées vendredi.

Mohamed Abrini, un Belge de 31 ans, était déjà soupçonné d'être impliqué dans la préparation des attaques du 13 novembre qui ont fait 130 morts à Paris et à Saint-Denis.

Jeudi, le parquet belge avait lancé un appel à témoins afin de retrouver l'« homme au chapeau ».

Au total, six suspects ont été appréhendés vendredi, mais deux d'entre eux, interpellés en même temps que Mohamed Abrini, ont été remis en liberté, a précisé le procureur.

Outre Abrini, le parquet de Belgique a inculpé un certain Oussama K. après qu'il a été établi qu'il était l'homme qui se trouvait dans la station de métro de Maelbeek au moment de l'attaque du 22 mars.

Le suspect, identifié par la presse locale comme étant un ressortissant suédois du nom d'Oussama Krayem, pourrait être également impliqué dans les attentats parisiens.

Des policiers belges à Bruxelles
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Des policiers belges à Bruxelles

Photo : Reuters / Yves Herman

Nouvelle perquisition

Un ressortissant rwandais, Hervé B. M., et un autre suspect seulement identifié comme Bilal E. M. sont également poursuivis pour participation à une organisation terroriste et assassinats terroristes.

Selon la presse belge, Bilal E. M. serait Bilal El Makhoukhi, condamné en janvier 2015 pour son implication dans une organisation aujourd'hui dissoute, Sharia4Belgium, chargée de recruter des combattants pour le groupe armé Etat islamique (EI) et de les envoyer en Syrie et en Irak.

Condamné à cinq ans de prison, dont trois avec sursis, El Makhoukhi avait été autorisé à purger le reste de sa peine sous surveillance électronique chez lui le mois dernier, a indiqué le ministre belge de la Justice, Koen Geens. Makhoukhi avait été condamné l'an passé à son retour en Belgique après avoir perdu une jambe lors de combats en Syrie.

Le procureur de Belgique a précisé que Bilal E. M. était soupçonné d'avoir aidé Mohamed Abrini et Oussama K.

La police belge, appuyée par des tireurs d'élite, a mené samedi une perquisition dans un immeuble du quartier d'Etterbeek, dans le centre de Bruxelles.

Le bâtiment, dont les occupants ont été évacués, était un immeuble d'habitation avec un commerce au rez-de-chaussée. Les abords ont été bouclés et une équipe de la médecine légale est intervenue à l'intérieur des locaux.

La police n'a procédé à aucune arrestation lors de cette opération et le parquet a précisé que ni armes, ni explosifs n'avaient été retrouvés sur place.

Le premier ministre belge Charles Michel a précisé samedi que les autorités demeuraient en état d'alerte face à la menace terroriste dans le pays.

« Notre message est que nous sommes positifs concernant les récents développements de l'enquête. Mais nous savons que nous devons rester attentifs et prudents », a-t-il dit.

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