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Panama Papers : Mossack Fonseca porte plainte pour piratage

Ramon Fonseca, fondateur de la firme Mossack Fonseca, en entrevue avec Reuters à ses bureaux de Panama City

Ramon Fonseca, fondateur de la firme Mossack Fonseca, en entrevue avec Reuters à ses bureaux de Panama City

Photo : Carlos Jasso / Reuters

Radio-Canada

Le cabinet d'avocats au centre de l'enquête Panama Papers affirme avoir été victime d'un piratage externe et avoir porté plainte auprès de la justice panaméenne.

Le cabinet Mossack Fonseca, qui se spécialise dans la création de sociétés-écrans, n'a enfreint aucune loi et toutes ses activités sont légales, a déclaré à Reuters l'un de ses fondateurs, Ramon Fonseca.

La firme n'a jamais détruit le moindre document ni aidé quiconque à se soustraire à l'impôt ou à blanchir de l'argent, a-t-il ajouté.

Nous excluons une affaire interne. Ce n'est pas une fuite, c'est un piratage.

Une citation de Ramon Fonseca, confondateur du cabinet Mossack Fonseca

« Nous avons déjà déposé les plaintes qui s'imposent auprès du bureau du procureur général, et il y a une institution gouvernementale qui étudie la question », a-t-il ajouté.

En entrevue à l'AFP, il a indiqué que selon un rapport technique, la firme a été piratée depuis des serveurs étrangers.

Une atteinte à la vie privée, dit Fonseca

Ramon Fonseca s'indigne du fait que les révélations sur les Panama Papers publiés dans la presse internationale portent atteinte à la vie privée de ses clients.

« Nous ne comprenons pas. Le monde est déjà en train d'accepter que la vie privée n'est pas un droit de l'homme », a-t-il dit.

Personne ne parle du piratage [alors que] c'est le seul crime qui a été commis.

Une citation de Ramon Fonseca, cofondateur du cabinet Mossack Fonseca

Plusieurs pays ont annoncé l'ouverture d'enquêtes sur les révélations concernant la création par des milliers de personnes, y compris des dirigeants politiques et des chefs d'entreprise, de sociétés-écrans destinées à faciliter l'évasion fiscale ou le blanchiment d'argent.

Parallèlement, de Moscou à Reykjavik et de Londres à Brasilia, de multiples démentis ont été opposés aux informations du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ).

Avec les informations de Reuters et Agence France-Presse

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