50M$ pour l'Institut national d'optique

Chercheur à l'Insitut national d'optique (INO)
Photo : Sarah Dion-Marquis
Prenez note que cet article publié en 2016 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le fédéral a confirmé mardi le renouvellement du financement de l'Institut national d'optique dans le budget déposé à Ottawa. L'INO recevra 50 millions de dollars pour les cinq prochaines années, une augmentation de 11 % par rapport à l'entente précédente.
« De ce côté-là, on est très contents parce que ça permet de financer le fonctionnement de base de l'INO à Québec », a indiqué le chef de la direction de l'INO, Jean-Yves Roy.
Toutefois, le centre de recherche visait plutôt un financement de 75 millions. L'Institut espérait trouver dans ce budget des sommes additionnelles qui auraient été consacrées à une expansion à l'échelle canadienne.
Le directeur est résolu à devoir patienter au moins un an avant de pouvoir lancer ce projet. Jean-Yves Roy a l'intention de travailler sur le dossier en collaboration avec Jean-Yves Duclos, député fédéral de Québec et ministre de la Famille, « pour compléter le financement de l'expansion canadienne l'an prochain ».
« On va continuer à travailler » - le ministre Duclos
Le ministre Duclos se dit quant à lui déjà heureux que le budget de l'INO ait pu être bonifié pour les cinq prochaines années. Il affirme par ailleurs appuyer le projet d'expansion de l'INO qui, dit-il, mérite l'attention du gouvernement fédéral.
« L'ambition que je respecte et que j'appuie de l'INO de continuer à développer ses activités, nous devons continuer à travailler ensemble à Québec [...] pour faire en sorte que les succès de l'INO dans la région de Québec puissent sortir du Québec et profiter aussi à d'autres provinces au Canada », dit-il.
De son côté, le député conservateur de Louis-Saint-Laurent, Gérard Deltell, n'a pas manqué mardi de souligner le manque à gagner de 25 millions de dollars pour l'INO en qualifiant la subvention accordée de « strict minimum ».
L'INO oeuvre dans les domaines de l'optique et de la photonique pour transposer le fruit de recherches scientifiques en produits commercialisables. L'Institut a permis de lancer près d'une trentaine d'entreprises technologiques au Québec en 25 ans.