Vancouver : le pourcentage de logements vides a peu changé en 12 ans

Des maisons près du parc Queen Elizabeth à Vancouver
Photo : Rafferty Baker/CBC
Le pourcentage de logements vacants à Vancouver est resté stable pendant 12 ans. C'est la conclusion d'un rapport qui contredit l'idée que des investisseurs déstabilisent le marché en achetant des appartements et des maisons à tour de bras avant de les laisser vides.
Le taux d'inoccupation était de 4,9 % en 2002, et de 4,8 % en 2014, selon l'étude présentée mardi au conseil municipal par un planificateur urbain, Matt Bourke, qui l'a rédigé avec Bruce Townson, le PDG de Ecotagious, une firme spécialisée dans la consommation d'énergie résidentielle.
Les auteurs admettent que le nombre absolu de logements vides a augmenté à Vancouver pendant ces années, mais que le parc d'appartements et de maisons a également connu une hausse.
Vancouver avait ainsi 10 800 logements inoccupés en 2014, dont 90 % étaient des appartements.
Il ont obtenu ce chiffre en calculant le nombre de logements qui consommaient trop peu d'électricité pour être habités.
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Le maire de Vancouver Gregor Robertson estime « inacceptable » le fait que « tant de logements soient vides quand nos résidents ont du mal à trouver un logement approprié ».
La Ville et le gouvernement provincial ont longtemps affirmé que des chiffres précis étaient nécessaires pour déterminer la cause exacte des prix exorbitants de l'immobilier à Vancouver.