Femmes dans l’industrie minière : des défis persistent

Des femmes dans une mine.
Photo : ICI Radio-Canada / Émilie Parent-Bouchard
L'embauche et la rétention de femmes demeurent un défi dans l'industrie minière de la Saskatchewan, dont les besoins en main-d'œuvre sont pourtant grands. De plus, elles ne comptent que pour 14 % dans l'industrie minière, alors que les femmes représentent 47 % de la main-d'œuvre générale.
Dans la province, des femmes se regroupent pour tenter de donner l'exemple aux plus jeunes et d'aider celles qui ont fondé une famille à réintégrer le marché du travail, dont celui des mines.
Parmi elles, Véronique Loewen, directrice des communications à la multinationale Areva, a contribué à la fondation du groupe Women in Mining en Saskatchewan. L'organisation à but non lucratif a notamment comme objectif d'augmenter le nombre de femmes dans les métiers techniques.
« On constate qu'il y a toujours beaucoup de femmes qui sont recrutées dans des métiers administratifs, mais beaucoup moins dans les métiers techniques de la mine. »
Véronique Loewen dit entendre encore des préjugés autour du travail sur le terrain.
À lire aussi :
Pas un obstacle pour une ingénieure
La passion pour la technique et la physique nucléaire a amené Diana Mango vers le métier de métallurgiste. L'ingénieure de procédés travaille chez Areva, à la mine d'uranium de McLean Lake, à 800 kilomètres de Saskatoon.
Elle dit que le fait d'être une femme n'a pas été un obstacle dans sa carrière.
« Être une femme comme être un homme dans une équipe technique, ça ne change rien puisque les connaissances sont là et les connaissances sont les mêmes. »
Selon les informations d'Anouk Lebel