Autonomie municipale : une priorité pour Régis Labeaume et Martin Coiteux

Régis Labeaume et Martin Coiteux
Prenez note que cet article publié en 2016 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La bonne entente semble régner entre le maire de Québec et le nouveau ministre des Affaires municipales Martin Coiteux. Lors d'une rencontre jeudi, les deux hommes politiques ont comparé leurs priorités et les nouveaux pouvoirs à être octroyés aux municipalités arrivent en tête de liste.
Il a d'abord été question du pacte fiscal qui doit accorder aux municipalités le pouvoir de décréter les conditions de travail en cas de négociations infructueuses.
Avant même d'avoir force de loi, cette mesure a été dénoncée en bloc par les syndicats.
« Quand on aura déposé le projet de loi, je pense que ça va rassurer tout le monde, y compris les syndicats du monde municipal, assure le ministre Coiteux. L'intention ici c'est de favoriser les meilleures conditions pour qu'une négociation de bonne foi de part et d'autre donne un résultat final négocié dans l'intérêt de toutes les parties. »
Régis Labeaume abonde dans le même sens. « Je vous rappellerai que j'ai négocié toutes mes conventions collectives jusqu'en 2018. [...] Je sais très bien que si je ne négocie pas de bonne foi, j'aurai un prix politique à payer », analyse le maire de Québec.
Statut de capitale
La Ville de Québec attend aussi son statut particulier depuis l'élection du gouvernement de Philippe Couillard.
« Il y aura une loi sur Québec, une loi sur Montréal et il y aura une loi plus générale sur l'ensemble des municipalités. C'est absolument prioritaire donc on a l'intention de déposer un projet de loi dans les meilleurs délais », a promis le ministre des Affaires municipales.
On va lever les exigences qui n'ont pas de sens.
Le ministre explique qu'il a l'intention de modifier ou d'abroger certains règlements, certaines lois et certaines méthodes administratives qui nuisent à l'efficacité des municipalités.