200 postes pour « redorer son image »?

La président du Syndicat des infirmiers, infirmières et inhalothérapeutes de l'est du Québec, Micheline Barriault
Photo : ICI Radio-Canada
La présidente du Syndicat des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de l'Est du Québec (SIIIEQ), Micheline Barriault, affirme que le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Gaspésie véhicule de fausses informations en disant que 200 postes seront affichés bientôt dans le réseau de la santé de la péninsule.
Pour Micheline Barriault, il ne s'agit pas de nouveaux emplois, mais plutôt des postes vacants depuis plusieurs mois et pourvus de façon temporaire.
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La présidente estime que le CISSS cherche seulement à redorer son image et soutient que des griefs ont été déposés. Le CISSS devra dédommager financièrement les prochains titulaires des postes pour les montants perdus, juge-t-elle. « Les règles sont claires au niveau des conventions collectives, le remboursement des dommages, c'est connu par la direction des ressources humaines. Des fois, on dit c'est du laxisme, des fois la partie patronale nous dit : "On veut analyser ces postes-là." »
« Les équipes de travail sont tellement des équipes minimales qu'aussitôt que quelqu'un part à la retraite ou change de poste, on doit réafficher les postes qui sont vacants, ces postes-là doivent être remplacés. »
CISSS de la Gaspésie
La direction du CISSS rétorque ne jamais avoir mentionné que les postes affichés seront de nouveaux postes.
Elle soutient que la convention collective sera respectée.
La semaine dernière, la présidente-directrice générale Chantal Duguay estimait que le CISSS de la Gaspésie avait repris la situation en main et que la réorganisation des services de santé porte ses fruits.