Mort du petit Adam : leçons apprises dans le transport scolaire

Photo : Timiskaming Road Safety Coalition
Le 11 février 2000, le petit Adam Ranger, cinq ans, perdait la vie dans une collision alors qu'il quittait son autobus scolaire devant sa maison dans le Nipissing. La mort du jeune garçon a beaucoup ébranlé la communauté du nord-est de l'Ontario et par le fait même, a forcé de nombreux changements dans le transport des élèves.
Selon la directrice générale du Consortium des services aux élèves de Sudbury, Renée Boucher, l'organisme a lancé une révision complète des mesures de sécurité du transport scolaire au lendemain de la tragédie.
L'accident a bouleversé plusieurs gens et c'est à ce moment qu'on a commencé à parler de programmes de sécurité.
Parmi les changements apportés, il y a eu notamment une révision des routes pour choisir des chemins moins achalandés, la création d'une panoplie de programmes dirigés vers les élèves et les parents et l'ajout de technologie, telles des caméras et de la signalisation supplémentaire.
Non-respect de la signalisation
Il demeure que 16 ans après la mort du jeune Adam, plusieurs automobilistes ne respectent toujours pas la signalisation des autobus scolaires, explique Mme Boucher.
Malheureusement, c'est encore un problème. Je pense qu'ils sont tellement dans leur petit monde lorsqu'ils sont en voiture qu'ils n'observent pas la signalisation des autobus.
Selon elle, les conducteurs doivent être plus vigilants durant les heures du transport des élèves. « Il en va de la sécurité de nos tout petits. »
Le Consortium des services aux élèves de Sudbury dessert quotidiennement 21 500 élèves des régions de Sudbury, Massey, Espanola et Manitoulin à l'aide de 400 autobus.