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Un lock-out qui coûte cher aux employés de garage

Les employés de garage défont leurs abris de fortune

Les employés de garage du Saguenay-Lac-Saint-Jean, en lock-out depuis 34 mois, reprendront le travail le 25 janvier avec une importante dette puisque les travailleurs devront rembourser une partie des allocations qui leur ont été versées.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2016 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Les employés de garage du Saguenay-Lac-Saint-Jean, en lock-out depuis 34 mois, reprendront le travail le 25 janvier avec une importante dette puisque les travailleurs devront rembourser une partie des allocations qui leur ont été versées.

Durant tout le lock-out, les employés de garage ont reçu un montant de 400 $ par semaine. De cette somme, la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) au niveau national versait 225 $. La contribution du syndicat régional atteignait 175 $.

Or, les travailleurs devront rembourser la contribution du syndicat régional, un montant évalué à près de 25 000 $ par travailleur.

« C'est le syndicat qui a la dette, précise Éric Murray, un employé de Chicoutimi Chrysler. Si moi, demain matin, je ne rentre pas travailler chez Chicoutimi Chrysler, je n'ai pas à rembourser exemple 25 000 $. »

Les employés de garage ignorent pour l'instant quelles seront les modalités de remboursement, mais leurs cotisations syndicales risquent d'être plus élevées pendant un bon moment.

« Ça dépend aussi de la durée de temps qu'on va rembourser, ajoute Alexandre Morin, un autre employé de Chicoutimi Chrysler. Si on rembourse sur cinq ans, ça va être moins important que si on rembourse sur trois ans. »

Malgré l'importance de la dette, les syndiqués ne regrettent rien du combat qu'ils ont mené.

« C'est ce qui a permis qu'on puisse se battre, qu'on puisse tenir pendant aussi longtemps, souligne Linda Tremblay. Si on n'avait pas eu de sous ou si on avait eu seulement 100 $ par semaine, ça ferait longtemps qu'on serait tous partis des trottoirs. C'est certain qu'on n'aurait pas pu se battre autant. »

Vote à venir

Le président du Syndicat démocratique des employés de garage, Georges Bouchard, est en réunion à Québec pour planifier la rencontre du 23 janvier pendant laquelle les employés en connaîtront davantage sur leur retour au travail.

Les syndiqués devront aussi se prononcer surl'entente de principe qui a été conclue la semaine dernière avec la Corporation des concessionnaires automobiles du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

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