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Un autre vice-président chez Vitalité 

L'hôpital d'Edmundston

L'hôpital d'Edmundston

Photo : Marie-Hélène Lange/Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2016 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le Réseau de santé Vitalité, au Nouveau-Brunswick, s'apprête à ajouter un poste de vice-président à sa haute direction. Il s'agit du deuxième en quelques mois.

Le président-directeur général de Vitalité, Gilles Lanteigne, avait expliqué en octobre dernier qu'il préparait un plan de 100 jours comprenant une révision des postes de direction. Juste avant Noël, il a présenté ce qu'il appelle le renouvellement de l'organisation. Ce projet fait maintenant l'objet de consultations dans les établissements du réseau.

À l'heure actuelle, Vitalité compte six postes de vice-présidents. Quatre d'entre eux ont également le titre de chef de zone. Par exemple, la directrice de l'hôpital régional d'Edmundston est aussi chef des opérations dans la zone Nord-Ouest. Les autres zones sont Acadie-Bathurst, Beauséjour et Restigouche.

Shéma de la structure actuelle et proposée du Réseau de santé Vitalité
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Photo : ICI Radio-Canada/Réseau de santé Vitalité

Selon le nouveau plan proposé, ces six cadres auront de nouvelles tâches. Ils continueront de travailler dans leur hôpital respectif. Le titre de chef de zone n'existera plus. Un septième poste de vice-président sera créé pour les affaires médicales et la recherche.

L'ancien PDG Rino Volpé avait amorcé un ménage au sein de la haute direction de Vitalité. À son départ, le réseau comptait cinq postes de vice-présidents.

Gilles Lanteigne dit aujourd'hui que les besoins ont changé et qu'il est temps de revoir l'organisation.

Les vice-présidents de Vitalité gagnent entre 145 000 $ et 176 000 $ chacun. Ils disposent aussi d'une allocation de dépenses. Selon Gilles Lanteigne, la restructuration aura lieu sans dépenses supplémentaires. D'autres postes au sein de l'organisation pourraient changer. Il dit que ce changement de structure va permettre d'uniformiser les procédures et les soins dans l'ensemble du réseau, et qu'en fin de compte les patients vont bénéficier de meilleurs services.

Des préoccupations chez les médecins

Le Dr Pierre Mayrand, médecin dans la zone Nord-Ouest, commence à en avoir assez des restructurations de la haute direction. Il dit qu'il en a vu au moins quatre depuis 1988. Il exprime des craintes au sujet de celle proposée par Gilles Lanteigne.

Le Dr Pierre Mayrand, porte-parole des médecins de l'Hôpital de Grand-Sault.
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« On sauve des vies à l'Hôpital de Grand-Sault la nuit », soutient le Dr Pierre Mayrand, porte-parole des médecins de l'hôpital.

Photo : ICI Radio-Canada

« Ce qu'il faut voir, c'est que dans sa restructuration ou sa modernisation, s'il ajoute des postes administratifs, là, j'ai un gros bémol par rapport à ça parce qu'on va chercher de l'argent plus pour les services administratifs. Je ne crois pas qu'à l'ère où on coupe dans les soins directs aux patients on ait assez d'argent pour investir dans l'administration. Ce qui m'inquiète le plus, c'est penser qu'il va probablement y avoir de nouveau de l'argent qui va être investi au niveau administratif pour des changements qui, somme toute, n'auront pas beaucoup de répercussions sur les soins au niveau primaire », explique le Dr Pierre Mayrand.

De son côté le président d'Égalité Santé en français, Dr Hubert Dupuis, qualifie de foutaise les changements proposés.

« C'est de la foutaise, ce n'est pas vrai. Ça va coûter et si on investit au niveau de l'administration au lieu des soins aux patients. Il coupe 99 lits dans les hôpitaux et le ministre Boudreau parle de fermer des hôpitaux, ce n'est pas le temps d'investir dans l'administration », affirme Dr Dupuis.

Gilles Lanteigne poursuit ses consultations auprès des intervenants et souhaite que sa réforme soit mise en place d'ici le 1er mars.

Avec les informations de Marie-Hélène Lange

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