Les nouvelles règles sur la pisciculture en N.-É. sont dénoncées
one of several styles of aquaculture operations, or "fish farms". Conern is raised about changing rules regarding use of pesticides primarily to control sea-lice, but which would spread out widely in the water possibly affecting other marine species like lobster
Photo : CBC
Prenez note que cet article publié en 2015 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les nouvelles règles adoptées en Nouvelle-Écosse pour encadrer la pisciculture ne vont pas assez loin, estime un groupe environnementaliste.
L'Ecology Action Centre souhaite que le moratoire imposé sur la création de nouvelles fermes piscicoles soit maintenu, le temps d'améliorer encore ces nouvelles règles.
Le groupe soutient que ces règles sont bien loin des recommandations contenues dans le rapport préparé en 2014 par deux juristes de l'Université Dalhousie sur cette industrie de 60 millions de dollars.
Le gouvernement libéral provincial a ensuite mis à jour, en octobre dernier, les règles entourant la pisciculture et créé une agence pour délivrer les futurs permis d'exploitation. Les nouvelles règles prévoient notamment la déclaration obligatoire de toute maladie touchant les poissons.
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Par contre, l'Ecology Action Centre croit que le gouvernement a pratiquement ignoré l'une des principales recommandations du rapport d'expert, qui prévoyait de déterminer précisément des secteurs où il ne saurait y avoir de bassins de pisciculture, comme les rivières à saumons ou les écosystèmes sensibles.
Le gouvernement a plutôt choisi d'accorder au ministre le pouvoir discrétionnaire de déterminer les zones où la pisciculture pourrait s'installer, déplore le groupe écologiste. « Toutes nos zones côtières sont encore sujettes à la pisciculture à grande échelle », dénonce Raymond Plourde, d'Ecology Action Centre.
Avec les informations de La Presse canadienne
