Un nouveau camion accueille des jeunes de la rue

Un nouveau camion sillonne Québec pour venir en aide à des jeunes de la rue.
Photo : ICI Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2015 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Un nouveau camion sillonne les rues de Québec pour venir en aide à des jeunes de la rue. Grâce à des dons de plus de 200 000 $, la Société Saint-Vincent de Paul de Québec s'est dotée d'un nouveau véhicule à la fine pointe.
Le « Marginal » aide les jeunes en leur offrant de l'écoute, du réconfort, mais aussi de l'aide alimentaire. Le service existe depuis 22 ans, mais c'est la première fois que l'organisme possède un nouveau véhicule.
Jean-Marc Vaillancourt, le président de la Société Saint-Vincent de Paul, se réjouissait d'avance lors de l'inauguration mercredi matin.
C'est un endroit confortable et on espère que ça va donner le sentiment aux jeunes qu'ils sont respectés
Pascale Bouffard, intervenante à la Société Saint-Vincent de Paul de Québec explique pour sa part que le service est gratuit pour les jeunes. Le camion sort trois fois par semaine, les lundi, mardi et vendredi. Il rejoint une soixantaine de jeunes par soir. En tout plus de 5500 repas sont servis par année.
« Lorsque les jeunes viennent dans la roulotte, on leur sert un repas complet. Ils repartent aussi avec des denrées alimentaires. » Selon elle, l'écoute des intervenants et des bénévoles fait toute la différence.
« Les bénévoles jasent avec les jeunes, nous les intervenants on les réfère aux bons organismes, on les accompagne », indique Pascale Bouffard.
Avec le temps froid qui s'en vient, les équipes ont fait provision de nourriture, couvertures et vêtements plus chauds. « On va en donner beaucoup dans les prochains mois. »
Une clientèle en détresse
Pascale Bouffard souligne que la demande pour l'aide alimentaire augmente d'année en année. « Souvent les gens qui viennent chez nous n'ont pas accès aux services, soit parce qu'ils se sentent exclus de ce service-là, nous on est vraiment un dernier recours », explique-t-elle.
Les intervenants aident en moyenne plus de 500 jeunes différents par année. « Ça peut autant être des jeunes qui sortent du Centre jeunesse, autant des jeunes qui ont été mis dehors par leurs parents, des jeunes au parcours difficile », illustre Pascale Bouffard.