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Compressions en santé dans les Baie-des-Chaleurs : une bouchée difficile à avaler

Les travailleurs de la santé syndiqués manifestent devant l'hôpital de Maria

Les travailleurs de la santé syndiqués manifestent devant l'hôpital de Maria

Photo : ICI Radio-Canada

Radio-Canada

Les compressions en santé en Gaspésie sont vivement critiquées dans la Baie-des-Chaleurs. À l'hôpital de Maria, 10 des 24 lits seront fermés au département de chirurgie et 12 postes d'infirmières seront abolis. Les syndiqués manifestent leur indignation alors que le Centre intégré de santé et services sociaux (CISSS) tente de justifier.

« Ce sont des coupures directes au niveau des soins à la population, s'indigne Micheline Barriault, présidente du Syndicat des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de l'Est du Québec (SIIIEQ). Le gouvernement n'arrête pas de couper. Il faut que ça arrête. »

De son côté, le CISSS parle d'une « nouvelle approche clinique ». Selon la direction, aucune chirurgie n'a été annulée et il n'y a pas d'engorgement à l'urgence. Parmi les lits éliminés en chirurgie, dit-on, certains sont occupés par des patients en santé mentale. Ils devront être dirigés en ressources intermédiaires à Paspébiac, en secteur privé, financé par l'état.

On parle ici de ressources intermédiaires. Donc, quand on veut se mettre dans les bonnes pratiques et offrir les services à la clientèle, (on a ) la bonne personne à la bonne place et le personnel qui est aussi qualifié pour répondre aux besoins.

Une citation de Johanne Méthot, directrice générale adjointe du CISSS de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine
Les travailleurs de la santé syndiqués manifestent devant l'hôpital de Maria

Les travailleurs de la santé syndiqués manifestent devant l'hôpital de Maria

Photo : ICI Radio-Canada

La CSN estime qu'il s'agit plutôt d'un recul important. « La nouvelle approche clinique, les restructurations administratives que Barrette (promettait) avec son projet de loi, c'est pas ça qui se passe. Les cadres sont encore tous là et les compressions se font dans les soins directs à la population », déplore Micheline Barriault.

Pour sa part, Véronique De Sèves, 3e vice-présidente du comité exécutif de la CSN, craint la privatisation progressive des services.

Ce qui arrive aujourd'hui et ce qui arrive en éducation et en santé en coupant, en compressant, en fermant des lits en fermant des services, c'est que ça va être le privé qui va rentrer.

Une citation de Véronique De Sèves, 3e vice-présidente du comité exécutif de la CSN

Alors que Québec s'est entendu avec ses 20 000 médecins, plus de 100 000 travailleurs et travailleuses de la santé tentent de renouveler leur contrat de travail échu depuis le 31 mars dernier.

D'après un reportage de Pierre Cotton

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