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Plus de gaz naturel que de pétrole à l'île d'Anticosti selon une étude

Les installations de Pétrolia sur l'île d'Anticosti

Les travaux pétroliers retiennent beaucoup l'attention ces temps-ci sur l'Île.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

L'île d'Anticosti renferme davantage de gaz naturel que de pétrole, selon des documents dévoilés par le gouvernement du Québec, mercredi. Les données recueillies lors des études environnementales stratégiques (EES), menées par Québec depuis mai 2014, révèlent que le potentiel en hydrocarbure des formations géologiques de l'île se compose de 78 % en gaz et de 22 % en pétrole.

Deux scénarios sont envisagés par le gouvernement pour le transport du gaz naturel de l'Île d'Anticosti vers le continent, selon un document sur la rentabilité économique de l'exploitation d'hydrocarbures. La construction d'un gazoduc qui permettrait d'acheminer le gaz naturel vers le continent coûterait 4 milliards de dollars américains. L'option d'un navire usine est évaluée à 2,9 milliards de dollars américains.

Le PDG de Pétrolia, Alexandre Gagnon soutient que l'expédition de gaz naturel de l'île d'Anticosti vers la Gaspésie demeure la solution la plus rentable pour l'entreprise et son partenaire Gaz Métro. La compagnie espère réalisertrois forages avec fracturation hydraulique, prévus en 2016 sur l'île, pour confirmer ou d'infirmer les données dévoilées par Québec mercredi, mais elle ne dispose pas encore du certificat d'autorisation pour le faire.

Les documents rendus publics mercredi guideront le gouvernement du Québec dans sa prise de décision sur la question des hydrocarbures, qui devrait être prise en 2016, selon le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand.

Pierre Arcand, ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles du Québec

Pierre Arcand, ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles du Québec. (archives)

Photo : La Presse canadienne / Jacques Boissinot

« Dans ce dossier-là, il y a différents chantiers qui existent, pas juste une question de dire; est-ce que c'est du pétrole, est-ce que c'est du gaz. C'est un chantier à la fois qui est social, qui est économique, qui est environnemental, qui est structurel, de structure, donc il est clair que ça va se poursuivre », affirme-t-il.

Pour sa part, le ministre de l'Environnement, David Heurtel, estime qu'avant d'aller de l'avant avec l'exploitation d'hydrocarbures sur l'île, il faut examiner la question de la fracturation hydraulique en milieu insulaire.

C'est quelque chose de différent et il y a des conséquences qu'il faut vraiment approfondir. Il y a aussi toute la question de l'eau. Le rapport soulève des questions très importantes au niveau de l'eau, l'impact d'une exploitation sur l'eau à Anticosti.

Une citation de David Heurtel, ministre de l'Environnement

Québec prévoit la tenue de consultations publiques en novembre à Montréal, Bécancour, Québec, Port-Menier, Gaspé, Sept-Îles et aux Îles-de-la-Madeleine. 

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