Bon cop, bad cop 2 : la confrontation francophones-anglophones écartée

Le film « Bon cop bad cop »
Photo : Alliance Vivafilm
Dix ans après Bon cop, bad cop, la suite du plus grand succès commercial du cinéma québécois s'avère la sortie en salle la plus attendue de 2016.
La difficile collaboration entre un enquêteur de la police francophone, David Bouchard (Patrick Huard), et son collègue anglophone, Martin Ward (Colm Feore), avait charmé le public et récolté plus de 12 millions de dollars de recettes.
Cette suite, qui a récemment obtenu un financement de la SODEC, racontera à nouveau le travail de deux détectives aux méthodes fort différentes.
En entrevue avec Tanya Lapointe, Patrick Huard, qui signe à nouveau le scénario, a livré quelques détails de l'intrigue.
« L'antagoniste va venir des États-Unis cette fois-ci. C'est d'ailleurs d'actualité, avec des candidats qui parlent encore de faire un mur entre le Canada et les États-Unis. »
Ce deuxième volet, réalisé par Alain Desrochers (Nitro, Nitro 2, Musée Eden), ne portera pas sur le choc des cultures francophone et anglophone, la trame de fond du film précédent.
« Il y a encore deux ou trois gags, mais ce n'est pas le sujet principal. Ces deux personnages-là sont rendus ailleurs. Ils ont développé une relation, une amitié. C'est d'ailleurs plus un film sur l'amitié. »
L'écriture du scénario n'a pas été une tâche facile pour Huard, qui a dû s'y prendre à deux reprises avant de trouver le bon fil de l'intrigue.
« J'allais écrire une suite pure, et je me suis rendu compte que je m'en allais dans le mur avec ça. J'essayais trop de ramener des éléments. Ça devenait absolument impossible, ç'aurait été un scénario de 300 pages. J'ai donc écrit un nouveau film, la seule prémisse est qu'on connaît les deux personnages principaux. Et tout le reste est venu naturellement. »
Le tournage de Bon cop, bad cop 2 commencera seulement en 2016.