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La FCFA lancera une campagne de plaintes contre Radio-Canada

La FCFA lancera une campagne de plainte contre Radio-Canada après le débat des chefs de jeudi.

La FCFA lancera une campagne de plainte contre Radio-Canada après le débat des chefs de jeudi.

Photo : ICI Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2015 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Alors qu'aucune question ne portait sur les francophones hors Québec lors du débat des chefs en français, hier soir, la directrice générale de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Suzanne Bossé, s'insurge.

« On se demande comment hier, les chefs de partis ont pu réussir à ne pas parler de nous, à ne pas s'adresser à nous », explique Mme Bossé. « On les avait avisés, ça fait des mois qu'on travaille à la mobilisation de nos communautés. »

Le débat était organisé par Radio-Canada, La Presse et Télé-Québec. Déçue de l'événement, la directrice générale de la FCFA entend maintenant organiser une campagne de plaintes contre Radio-Canada.

« On va faire une campagne de lettres de plainte au CRTC pour le non-respect par Radio-Canada de ses obligations. »

— Une citation de  Suzanne Bossé, directrice générale de la FCFA

Selon la FCFA, il n'y avait pas de « reflet des communautés francophones » lors du débat de jeudi soir. « Toutes les stations régionales de Radio-Canada connaissent nos enjeux. Pourquoi quand on se retrouve au national, on n'existe pas? », se désole Mme Bossé.

Réponse de la direction de Radio-Canada

Le directeur général de l'information de Radio-Canada a par la suite réagi, assurant que le consortium qui a organisé le débat des chefs en français n'a pas négligé les francophones hors Québec.

Tout en comprenant les « préoccupations » des francophones hors Québec, Michel Cormier assure que les questions ont été choisies en tenant compte de « l'intérêt général de tous les francophones » du Canada.

À la FCFA, qui déplore qu'aucune des questions qu'elle a soumises au consortium n'ait été posée aux chefs des partis, Michel Cormier dit que « beaucoup de monde a soumis des questions, beaucoup de groupes qui voulaient que certains enjeux soient abordés », mais qu'il a fallu faire des choix.

Indignation sur les réseaux sociaux

Lors de la diffusion du débat hier, la FCFA avait déjà dénoncé la situation sur Twitter. « Ce soir, 2,6 millions de citoyens francophones ont été exclus ».

Le mot-clic #nouscomptons a fait partie des tendances sur Twitter toute la soirée.

Cette controverse survient alors que sera célébré aujourd'hui en Ontario le jour des Franco-Ontariens, marqué notamment par le lever du drapeau francophone vert et blanc, un peu partout dans la province.

La réponse de Michel Cormier, directeur de l'information à Radio-Canada, au nom du consortium qui a organisé ce débat

Radio-Canada se défend

De son côté, le directeur général de l'information de Radio-Canada assure que le consortium qui a organisé le débat des chefs en français, jeudi soir, n'a pas négligé les francophones hors Québec.

Michel Cormier réagissait aux critiques de plusieurs groupes de francophones hors Québec, qui se sont sentis laissés pour compte dans le débat d'hier soir, trop centré sur le Québec, selon eux.

« Le choix des questions est très difficile. Ce qu'on a voulu faire, c'est choisir des thèmes qui touchent l'ensemble des Canadiens. Et moi, j'ose croire que la question des soins de fin de vie, la question économique, des choix énergétiques sont des questions qui interpellent tous les francophones du pays et auxquelles ils attendaient des réponses. »

Avec les informations de Louis Blouin

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