Agression violente au Festival western de St-Tite

Un homme de 33 ans repose dans un état critique à la suite d'une violente agression survenue lors du Festival western de Saint-Tite. Martin Caron, qui a subi une opération au cerveau, a été plongé dans un coma artificiel.
Selon la version des faits de sa conjointe, un groupe composé de trois hommes et de deux femmes a agressé Martin Caron dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 1 h 30, au coin des rues Dumoulin et Notre-Dame, à St-Tite. Une altercation verbale aurait eu lieu avant l'agression. Un coup de pied aurait été asséné au visage de la victime.
La Sûreté du Québec, qui mène une enquête, refuse de confirmer ces informations. Elle dit toutefois rechercher des témoins.
Les proches de la victime souhaitent que l'agresseur soit retrouvé et traduit en justice. Ils ignorent si Martin Caron subira des séquelles. Le jeune homme a dû se faire retirer un partie de la boîte crânienne à la suite d'une hémorragie au cerveau.
« Il peut avoir des pertes de mémoire. Il peut avoir perdu la parole. Il peut avoir perdu la vision. Il peut avoir perdu l'ouie. On ne sait pas du tout jusqu'où ça peut aller. »
Sécuritaire, le Festival western ?
Il s'agit de la deuxième agression à survenir au Festival western de Saint-Tite depuis le début de l'événement, le 11 septembre.
Pour le directeur général du Festival western de Saint-Tite Pascal Lafrenière, une bagarre est une bagarre de trop. « Ça reste marginal, y en a pas beaucoup, ajoute-t-il. Avec notre gang de sécurité, on se voit toujours à l'automne. On est toujours en amélioration constante. »
Le maire de St-Tite a refusé d'accorder une entrevue à Radio-Canada à ce sujet. Il dit toutefois avoir eu deux rencontres avec la Sûreté du Québec depuis les événements. Un plan, affirme-t-il, sera mis en place pour corriger le tir l'an prochain.