Est ontarien : la contestation se poursuit contre la construction de deux parcs éoliens

Les membres du regroupement «Sauvons La Nation» qui s'opposent à la construction de deux parcs éoliens dans leur municipalité ne lâchent pas prise.
Photo : Denis Babin / Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2015 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Dans l'Est ontarien, les membres du regroupement « Sauvons La Nation » qui s'opposent à la construction de deux parcs éoliens dans leur municipalité ne lâchent pas prise.
Hier soir, environ 200 d'entre eux ont défilé sur le chemin de Comté 3, afin de se rendre à l'hôtel de ville de La Nation, où les membres du conseil tenaient une réunion.
Une centaine de manifestants s'apprêtent à prendre la direction de l'hôtel de ville de La Nation. #iciottgat pic.twitter.com/LXghRZC0MP
— Denis Babin (@denis_babin) 31 Août 2015
Même si les élus ont appuyé moralement la démarche du regroupement au moyen d'une résolution adoptée le 10 août dernier, les opposants, eux, demandent à leur conseil d'aller plus loin.
Nous sommes très contents qu'ils aient entendu le message le 10 août dernier. Nous sommes très contents. Ils ont été remerciés d'avoir entendu la population. Mais on veut que ça soit fait de façon officielle.
Les opposants demandent aux élus d'abroger des résolutions favorables aux projets de parcs éoliens, ainsi que de mettre fin au contrat liant la Municipalité au géant Énergie de France. Ce contrat pourrait rapporter à La Nation 300 000 $ par année durant 20 ans.
Une pétition signée par près de 3000 personnes a été présentée hier aux membres du conseil.
Est-ce que le gouvernement de l'Ontario s'engage à ne pas nuire à notre population et à nos terres agricoles. Sur cette question-là, nous n'avons pas de réponse.
Une pétition signée par près de 3000 personnes a été présentée aux élus de La Nation. #iciottgat pic.twitter.com/UF1yVTnpva
— Denis Babin (@denis_babin) 31 Août 2015
De son côté, le maire François St-Amour est visiblement excédé par tout ce débat. C'est la province, et non son conseil, qui aura le dernier mot, en vertu de la Loi sur l'énergie verte.
Nous avons les mains attachées. J'ai eu les mêmes maudits problèmes avec les panneaux solaires.
Les compagnies voulant obtenir un contrat d'approvisionnement en énergie renouvelable doivent soumettre leur soumission à la Société indépendante d'exploitation du réseau d'électricité (SIERE) au plus tard aujourd'hui.
Les deux projets totaliseraient une puissance de 190 mégawatts.
Avec les informations de Denis Babin.