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Des chaînes humaines pour défendre l'école publique à Québec

Radio-Canada

Des parents et des élèves d'une vingtaine d'écoles de la région de Québec ont formé des chaînes humaines, ce matin, pour dénoncer les compressions du gouvernement libéral en éducation.

Des parents et des élèves d'une vingtaine d'écoles de la région de Québec ont formé des chaînes humaines, ce matin, pour dénoncer les compressions du gouvernement libéral en éducation.

Quelque 260 écoles du Québec ont emboîté le pas au mouvement « Je protège mon école publique! ». À Québec, la plupart des écoles participantes se trouvaient dans le quartier Limoilou. Une centaine de personnes ont formé une chaîne humaine devant l'école Saint-Paul-Apôtre.

Dominique Bernier, l'une des instigatrices à Québec, s'inquiète des répercussions des compressions en éducation pour les élèves en difficultés.

« On s'attend à moins d'accès aux professionnels pour les élèves qui en ont le plus besoin. On s'attend à une charge de travail supplémentaire pour les profs, plus d'élèves par classe. On trouve ça très inquiétant », explique-t-elle.

Avec toutes les coupures qu'on voit, on pense que ça s'en va dans la mauvaise direction.

Une citation de Dominique Bernier, membre du mouvement

Des écoles de Limoilou sont particulièrement touchées, affirment les parents. Plusieurs enfants d'immigrants qui fréquentent les écoles du secteur ont besoin d'encadrement particulier, puisque certains ne parlent pas français.

Blais dénonce « l'utilisation » des enfants

De passage à Lévis, le ministre québécois de l'Éducation, François Blais, a déploré que la rentrée scolaire soit le théâtre d'une manifestation comme celle de ce matin.

« Ce qui me déçoit, c'est la question des enfants. C'est l'utilisation des enfants. Pour tirer des slogans qu'ils ne comprennent pas, pour reproduire des demi-vérités qu'ils ne peuvent pas comprendre. Ça, je trouve ça pas mal plus difficile », a dit le ministre Blais. 

Le ministre de l'Éducation répète que le système d'éducation est en mesure d'absorber les nouvelles compressions annoncées sans toucher les services aux élèves. Il renvoie la balle aux gestionnaires des commissions scolaires.

« Ça peut être des mauvais choix, ça peut être des problèmes de gestion à l'intérieur des commissions scolaires, il y a aussi ça. Il y a des commissions scolaires qui gèrent mieux les ressources à leur disposition que d'autres », a dit le ministre.

Le dernier budget provincial prévoit des compressions de 350 millions de dollars pour l'année 2015-2016 dans le réseau de l'éducation.

Les commissions scolaires prévoyaient plutôt des réductions de 200 millions de dollars avant l'annonce du budget.

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