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Le NPD tend la main aux femmes violentées

Le chef néo-démocrate, Thomas Mulcair, en conférence de presse, lundi, à Saskatoon.

Le chef néo-démocrate, Thomas Mulcair, en conférence de presse, lundi, à Saskatoon.

Photo : La Presse canadienne / Josh Schaefer

Radio-Canada

Un gouvernement néo-démocrate développerait un « plan d'action national » pour lutter contre la violence faite aux femmes et restaurerait le programme d'amélioration des maisons d'hébergement avec un financement de 40 millions de dollars sur quatre ans, a annoncé Thomas Muclair lundi matin.

« Nous allons travailler avec les groupes autochtones et les groupes de femmes pour développer un plan d'action national », a assuré le chef du NPD dans un point de presse tenu lundi matin à Saskatoon. « Ce plan aura des objectifs tangibles et bénéficiera de fonds récurrents requis pour produire des résultats ».

Quant au programme d'amélioration des maisons d'hébergement, éliminé par le gouvernement Harper, il pourrait, une fois restauré, « créer ou entretenir plus de 2100 places dans les maisons d'hébergement de première étape, et près de 350 places dans les maisons de transition », estime M. Mulcair.

L'idée est de « s'assurer qu'aucune femme ne sera refoulée d'un refuge », a-t-il ajouté.

Lors d'une seule soirée d'avril 2014, a raconté le chef néo-démocrate, pas moins de 338 femmes et 201 enfants ont été refoulés de refuges en raison d'un manque de place, une situation « inacceptable dans un pays comme le Canada ».

Élections Canada 2015

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Justin Trudeau et son épouse, Sophie Grégoire, célèbrent la victoire du Parti libéral du Canada lors de l’élection générale du 20 octobre 2015.

Thomas Mulcair a aussi réitéré son engagement à déclencher une commission d'enquête publique sur les assassinats et les disparitions de femmes autochtones dans les 100 jours suivant son élection à la tête d'un gouvernement. « Des réponses doivent être trouvées » pour expliquer ce phénomène, a fait valoir le chef du NPD.

« La population totale des Premières nations ressemble à la population totale d'Ottawa. Posez-vous la question suivante : si, dans la région d'Ottawa, il y avait eu 1200 femmes tuées ou disparues, est-ce que vous pensez qu'on aurait eu besoin des Nations unies pour demander une enquête? On l'aurait eu depuis longtemps », a lancé M. Mulcair.

La vraie raison pour laquelle il n'y a pas eu d'enquête, c'est du racisme.

Une citation de Thomas Mulcair, chef néo-démocrate

Selon un rapport de la GRC publié en 2014, quelque 1200 femmes autochtones ont été assassinées ou ont disparu depuis 1980. Il concluait entre autres choses que les femmes autochtones étaient trois fois plus exposées à la violence que les autres Canadiennes.

Lundi matin, Thomas Mulcair a soutenu que les Autochtones étaient quatre fois plus susceptibles d'être violentées que les autres femmes du pays. Il a aussi souligné que les Saskatchewanaises étaient trois fois plus susceptibles d'être victimes de violence que les autres Canadiennes. 

Le chef néo-démocrate a incidemment rappelé que le Manitoba avait souligné en août le premier anniversaire de la mort tragique de Tina Fontaine, une jeune Autochtone de 15 ans retrouvée morte dans les eaux de la rivière Rouge à Winnipeg. « Il est temps d'avoir un premier ministre qui s'en préoccupe », a-t-il lancé.

Femmes autochtones disparues ou assassinées, notre dossier

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