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Les grands défis d'une minimaison

La minimaison modèle dans laquelle vivent le couple d'entrepreneurs

La minimaison modèle dans laquelle vivent le couple d'entrepreneurs

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Un jeune couple de Saint-Germain-de-Kamouraska s'est lancé le défi de vivre dans une maison de 16 mètres carrés. Plus encore, ils ont décidé de faire du concept des minimaisons leur gagne-pain.

Catherine Duval et Pascal Dubé se sont créé de toutes pièces une petite résidence secondaire, qui sert également de construction modèle pour leur entreprise de minimaisons.

On voulait apporter une autre vision aux habitations écologiques, en amenant ça avec la logique.

Une citation de Pascal Dubé, concepteur technique pour l'entreprise Ma Maison logique
Pascal Dubé est le concepteur technique de la jeune entreprise de construction de minimaisons.

Pascal Dubé est le concepteur technique de la jeune entreprise de construction de minimaisons.

Photo : Radio-Canada

Le concept des minimaisons vient des États-Unis et commence à se faire connaître au Québec. Elles peuvent être complètement autonomes, avec un réservoir d'eau et des panneaux solaires.

Quand chaque centimètre compte

La construction d'une minimaison comprend plusieurs défis techniques étant donné les dimensions très limitées de ce genre de bâtiment. L'isolation de l'enveloppe du bâtiment doit être différente de celle d'une maison normale, faute d'espace.

« On peut pas se dire on va aller chercher une enveloppe du bâtiment hyper performante en allant chercher des murs avec 12 pouces de cellulose. Donc à partir de là on s'est assis pour faire des calculs énergétiques, les pertes thermiques, pour analyser l'enveloppe du bâtiment en un ensemble et non pas juste en une section du bâtiment », explique Pascal Dubé.

Le salon se transforme en salle à manger et en lit pour les invités.

Le salon se transforme en salle à manger et en lit pour les invités.

Photo : Radio-Canada

Comme chaque petit interstice doit être réfléchi dans la construction d'une minimaison, le couple a cherché à optimiser l'espace de rangement. « On voulait également une cuisine fonctionnelle parce que je veux continuer à cuisiner, même si j'habite dans petit », souligne la conceptrice designer de l'entreprise, Catherine Duval.

Faire connaître les « boîtes à dodo »

Dans un avenir rapproché, les deux entrepreneurs mettront au point ce qu'ils appellent des « boîtes à dodo », des cabines d'hébergement alternatif pour les campings et les parcs. Entre-temps, Catherine Duval et Pascal Dubé tentent de populariser le concept des minimaisons dans l'Est du Québec.

D'après le reportage de Louis Lahaye-Roy

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