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Coderre n'entend pas plier devant Uber

Le maire de Montréal, Denis Coderre

Le maire de Montréal, Denis Coderre

Photo : La Presse canadienne / Jacques Boissinot

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2015 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le maire de la Ville de Montréal, Denis Coderre, a prévenu mercredi qu'il ne cédera pas à la pression d'Uber, qui a demandé à ses usagers de talonner les élus pour légaliser ses services.

Le maire a dit qu'il a reçu de nombreux messages à ce sujet, mais que ce moyen de pression ne fonctionnera pas.

« Ce que je dis depuis le début, c'est qu'on est pour la technologie, mais qu'on est dans un cadre réglementaire », a-t-il expliqué, en réitérant qu'Uber ne peut pas imposer sa façon de faire lorsqu'un système est déjà en place.

Selon Denis Coderre, des solutions doivent être trouvées pour que son service UberX soit encadré, avec des permis, au même titre que le reste de l'industrie du taxi.

La Ville de Montréal présentera par ailleurs son plan d'action pour l'industrie du taxi la semaine prochaine.

Uber met de la pression

La compagnie Uber a envoyé lundi un message à ses usagers, les invitant à se faire entendre auprès de leur député pour défendre le service UberX. Il suffisait de cliquer sur une carte du Grand Montréal pour envoyer un courriel à son député, ainsi qu'au maire de Montréal Denis Coderre et au ministre des Transports Robert Poëti.

MM. Coderre et Poëti ont tous deux pris position contre le service UberX, qu'ils jugent illégal. 

Les saisies de voitures et les constats d'infractions à l'endroit des chauffeurs d'Uber se sont multipliés à Montréal ces derniers mois.

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