L'Université Sainte-Anne voit la vie en vert

Université Sainte-Anne, Pointe-de-l'Église
La seule université de langue française en Nouvelle-Écosse croit être la plus verte au Canada. Un virage qui permet maintenant à l'Université Sainte-Anne d'économiser beaucoup d'argent.
Depuis 2009, l'Université Sainte-Anne a complètement modifié ses sources d'énergie et de chauffage au campus de Pointe-de-l'Église. L'institution souhaitait ainsi économiser de l'argent, réduire son empreinte écologique et contribuer au développement économique local.
Le recteur Allister Surette explique qu'ils ont « ajouté des fournaises à copeaux de bois, deux éoliennes et 118 panneaux solaires ».
L'institution utilise trois sources d'énergies renouvelables sur le campus de Pointe-de-l'Église :
- Une installation de chauffage de l'eau à l'énergie solaire
- Une fournaise de gazéification de la biomasse
- Une éolienne de 50 kW
L'ajout de la dernière éolienne permet d'ailleurs à l'université de vendre de l'électricité. « On reçoit des chèques de Nova Scotia Power. On vise un total de 60 000 à 75 000 dollars par année », ajoute le recteur.
Ce revenu et les autres changements ont diminué leur facture d'électricité et de chauffage de 75 %. L'université devait autrefois payer près de 650 000 dollars par année en électricité et chauffage.
De plus, le virage vert de l'Université Sainte-Anne a permis de créer des emplois dans la région puisqu'elle achète 300 tonnes de copeaux de bois par mois d'une entreprise locale pour le chauffage du campus de Pointe-de-l'Église.
Le projet a coûté un total de 2,5 millions de dollars. Ces changements ont été réalisés grâce à l'aide de subventions et de collectes de fonds. Selon le recteur, l'argent économisé servira à offrir des cours et à financer des projets de recherche.