L'île aux Perroquets : un gîte pour revivre l'époque des gardiens de phare

La station du phare de l'île aux Perroquets, située au large de Longue-Pointe-de-Mingan
Photo : Ici Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2015 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La station du phare de l'île aux Perroquets, située au large de Longue-Pointe-de-Mingan, accueille vendredi ses premiers visiteurs. Des travaux évalués à 4,5 millions de dollars, débutés en 2012, ont permis de transformer les maisons du gardien et de son assistant en gîte 4 étoiles.
L'histoire de la station du phare, qui fait partie de la Réserve de parc national de l'archipel de Mingan, s'est amorcée en 1888. La lumière du phare permettait de guider les navires, qui voguaient dans le golfe du Saint-Laurent, à travers les nombreuses îles aux alentours.
Plusieurs gardiens se sont succédé au fil des années, raconte la directrice générale de la Corporation de l'île aux Perroquets, Danka Cormier. « On a eu des gardiens de phare célèbres au cours des premières années, dont le comte Henry Puyjalon, personnage connu de la Côte-Nord et d'ailleurs », explique-t-elle.
Le premier phare a été remplacé par un second en 1951, puis automatisé en 1978.
Une cure de jeunesse
La Corporation de l'île aux Perroquets a entrepris des travaux importants en 2012 pour aménager sept chambres dans les maisons du gardien et de son assistant. Les pièces ont retrouvé leur cachet d'antan.
Pour plusieurs personnes, elles vont vraiment retrouver des choses qu'elles reconnaissent. Ça va des poignées de porte jusqu'aux rideaux et au papier peint. Ça a été tout un travail de la part de notre équipe de designers.

Tommy Demers occupe les fonctions d'assistant gardien du phare
Photo : Ici Radio-Canada
Les gardiens de phare
Durant la période estivale, l'île aux Perroquets devient le terrain de jeu de cinq employés saisonniers. Venu de Montréal pour passer l'été sur l'île, Tommy Demers occupe les fonctions d'assistant-gardien de phare.
« C'est sûr que la logistique est totalement différente que de travailler dans une ville normale avec les services d'approvisionnement, raconte-t-il. On ne rentre pas chez nous le soir nécessairement. C'est une part d'aventure en même temps que le travail. »
Les visiteurs pourront séjourner sur l'île jusqu'au 20 septembre. Déjà plusieurs personnes et groupes d'ornithologues ont réservé leur nuitée sur l'île.
D'après le reportage d'Evelyne Côté.