Visite de l'atelier de Riopelle, demeuré intact

L'atelier de Riopelle
Photo : ICI Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2015 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Déjà 13 années se sont écoulées depuis la mort de Jean-Paul Riopelle. Nous vous offrons une rare visite de son ancien atelier dans les Laurentides.
Entrer dans l'atelier de Jean-Paul Riopelle, c'est effectuer un voyage dans le temps et découvrir les vestiges de l'artiste qui a marqué l'histoire de l'art.
Les oeuvres de Riopelle, un artiste issu du mouvement automatiste et signataire du Refus global, sont reconnues et vendues partout dans le monde.
En plus d'une de ses voitures de collection et de ses dizaines de mouches à pêche, on découvre ses pinceaux et de la peinture séchée, des indices qui révèlent l'homme dans son quotidien, en pleine création.

Un montage photo dans l'atelier de Riopelle
Photo : ICI Radio-Canada
« Évidemment, on ne va pas retirer ça. Ça fait partie intrinsèque du lieu », explique Nicolas, fils d'Huguette Vachon, la dernière épouse de Riopelle.
L'édifice construit en 1974 a été dessiné par Riopelle lui-même.
« Quand on arrive ici, on a presque l'impression que c'est une grange. Tout le bâtiment est d'ailleurs recouvert de vieux bois de grange qui a été récupéré ici et là. »
Rares sont ceux qui ont eu la chance d'entrer dans l'atelier. Toutefois, il accueillera exceptionnellement un événement-bénéfice le 6 juin au profit de Clavecin en concert.

L'atelier de Riopelle
Photo : ICI Radio-Canada
« C'est une des rares fois où l'atelier est ouvert au public, explique le claveciniste Luc Beauséjour. Le lieu est pour moi comme une chapelle. Et on fait souvent les récitals de musique baroque dans des chapelles. Il y a déjà un lien. »
Cet événement sera l'occasion de découvrir des oeuvres inédites.
Musée ou résidence d'artistes, impossible de savoir quel est l'avenir de l'atelier de Riopelle dans les Laurentides, mais l'objectif à long terme est de perpétuer sa mémoire.