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« Il m'a fait subir la torture » - une victime de Victor Poirier

Radio-Canada

« Il m'a fait subir l'esclavage, il m'a fait subir la torture, il m'a fait subir des agressions sexuelles. Plus il me frappait, plus il me faisait mal, plus il était heureux. »

C'est en ces termes qu'une ex-conjointe de Victor Poirier racontait en 2005 les sévices subis pendant plusieurs mois par l'homme qui serait le dernier à avoir vu Chantal Demers vivante à Québec, la semaine dernière.

L'homme subissait alors un procès pour agressions sexuelles, voies de fait causant des lésions et menaces de mort au palais de justice de Trois-Rivières. Sa victime, Sylvie Poulin, avait témoigné à visage découvert devant les médias, disant avoir été l'esclave sexuelle de Victor Poirier.

« Je ne pouvais pas fuir. Il était là tout le temps. J'étais séquestrée. J'ai été séquestrée un an de temps », avait-elle relaté.

Au terme de ce procès, en janvier 2006, Victor Poirier a été condamné à cinq ans de pénitencier.

L'homme violent a aussi été inscrit au Registre national des délinquants sexuels pour une période de 20 ans. Il avait également dû fournir une preuve d'ADN.

Victor Poirier n'en était pas à ses premiers démêlés judiciaires. L'homme de 47 ans a fait face à la justice dans une cinquantaine de dossiers criminels en différentes matières, dont voies de fait, extorsion, vols et infractions relatives aux stupéfiants dans différentes villes, dont Montréal, Trois-Rivières, Québec et Granby.

Victor Poirier a été arrêté vendredi soir dernier dans le rang Saint-Mathias à Saint-Raymond de Portneuf, à la suite de la disparition de Chantal Demers, une femme de 46 ans qu'il fréquentait depuis quelques semaines.

Il a été accusé de voies de fait causant des lésions sur Chantal Demers et de non-respect d'engagement dans une autre affaire.

Les policiers ont retrouvé un corps lundi soir tout près de l'endroit où Victor Poirier avait été arrêté. Une autopsie déterminera s'il s'agit bel et bien de celui de Chantal Demers.

Registre des délinquants sexuels

Le fait d'inscrire un criminel au registre national des délinquants sexuels ne permet pas au grand public d'être informé des antécédents judiciaires d'une personne en pareille matière.

La population n'a pas accès à ces informations. La base de données gérée par la Gendarmerie royale du Canada fournit aux services policiers des renseignements qui facilitent leurs enquêtes sur les crimes de nature sexuelle.

Le criminaliste Rénald Beaudry explique que lorsque de l'ADN est trouvé sur une victime, le registre peut permettre de retrouver l'auteur du crime.

« Si on a une parité entre la prise d'ADN sur place et celle prise sur l'individu au moment de la peine, évidemment la corrélation est facile à faire. C'est carrément un outil pour les policiers, c'est clairement ça », explique Me Beaudry.

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