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Santé mentale : un centre pour jeunes bientôt construit à Campbellton

Centre provincial de traitement pour jeunes souffrant de problèmes de santé mentale au Nouveau-Brunswick

L'endroit où sera construit le centre. Au premier plan, le ministre de l'Énergie et des Mines, Donald Arseneault.

Photo : Radio-Canada/Amélie Gosselin

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2015 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick présente un projet de construction d'un centre provincial de traitement pour jeunes souffrant de problèmes de santé mentale.

Le ministre de l'Énergie et des Mines, Donald Arseneault, a annoncé le projet samedi matin à l'Hôpital régional de Campbellton, au nom du ministre de la Santé.

Le nouvel établissement de 15 lits sera adjacent au Centre hospitalier Restigouche, à Campbellton. Il offrira des traitements sur place et des services dans d'autres collectivités de la province, précise-t-on.

« Mettre sur pied ce nouveau centre de 12,6 millions $ aura un impact positif sur les enfants et les jeunes aux prises avec des besoins complexes. Il nous permet d'offrir l'accès à des services qu'ils ne peuvent obtenir présentement au Nouveau-Brunswick. »

— Une citation de  Donald Arseneault, ministre de l'Énergie et des Mines

Le président du conseil d'administration du Réseau de santé Vitalité, Paul Couturier, et le ministre Donald Arseneault se réjouissent du fait que le centre sera dans une région où se trouvent déjà des ressources spécialisées en ce domaine. Les promoteurs estiment que cela sera avantageux pour les patients et le personnel.

Emplacement contesté

Bernard Richard, président de Xchange/Échange N.-B., un réseau provincial des intervenants en santé mentale adolescente, dénonce toutefois la décision de réaliser le projet à côté du Centre hospitalier Restigouche, qui offre des services de santé mentale. Il estime que cela va stigmatiser davantage les jeunes patients.

« Pour des jeunes avec des troubles de santé mentale, des facteurs absolument importants, c'est la stigmatisation, l'institutionnalisation. Donc, installer un centre qui se veut d'excellence pour les jeunes juste à côté d'un hôpital psychiatrique pour adultes relié par un tunnel, selon les gens de Vitalité, c'est probablement la pire chose qu'on pourrait faire. »

— Une citation de  Bernard Richard, président de Xchange/Échange N.-B.

Il dit être « amèrement déçu » par la décision du gouvernement. Il ajoute que cela va à l'encontre des recommandations formulées dans un rapport sur un futur centre pour les jeunes à besoins complexes au Nouveau-Brunswick. Dans ce rapport, on recommande que le centre soit construit à Moncton en raison de la multitude de services déjà offerts dans la région.

Bernard Richard est aussi un ancien ombudsman et ancien défenseur des enfants et de la jeunesse du Nouveau-Brunswick.

Avec les informations d'Amélie Gosselin et de Karine Godin

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