Les 100 livres canadiens à lire une fois dans sa vie

Les incontournables
Prenez note que cet article publié en 2015 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Ces oeuvres ont marqué leur époque. Elles sont aujourd'hui considérées comme des incontournables de la littérature canadienne, francophone comme anglophone.
À l'invitation de Marie-Louise Arsenault, animatrice de Plus on est de fous plus on lit!, sur ICI Radio-Canada Première, des personnalités de Radio-Canada ainsi que des spécialistes de littérature de partout au pays ont sélectionné une cinquantaine de classiques ou de futurs classiques canadiens.
Jusqu'au 8 mai, le public est invité à compléter cette liste des 100 oeuvres canadiennes à lire absolument.
Des Plouffe, de Roger Lemelin, à L'orangeraie, de Larry Tremblay, en passant par L'énigme du retour, de Dany Laferrière, et Putain, de Nelly Arcan, ces livres représentent une grande variété d'univers et de styles.
Guy A. Lepage, Marie-Soleil Michon, Pénélope McQuade, Anne-Marie Dussault, René Homier-Roy et André Robitaille sont au nombre des personnalités de Radio-Canada qui ont contribué à cette liste prestigieuse, dévoilée jeudi à l'occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur.
L'artiste et ancien lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick, Herménégilde Chiasson, ainsi que l'écrivain canadien d'origine argentine Alberto Manguel ont également collaboré à cette liste.
« Le but, c'est de monter une très grande bibliothèque avec le concours du public et de créer une conversation, explique Marie-Louise Arsenault. Qu'est-ce la littérature canadienne, comment nous représente-t-elle et que dit-elle de nous? »
Les cendres bleues, du poète Jean-Paul Daoust, est, selon elle, un bon exemple d'une oeuvre à l'image de la littérature d'ici.
« C'est un beau choix, [Les cendres bleues], poursuit l'animatrice. La littérature québécoise et canadienne parle d'identité. Les cendres bleues aborde la religion et le Québec des années 50. Il y a quelque chose de très intime dans le rapport à l'amour et à la sensualité, et quelque chose d'universel dans le vol de la beauté d'un enfant. »
Entrevue de Marie-Louise Arsenault et Jean-Paul Daoust à Pénélope McQuade :