Budget Leitao : les réactions se multiplient dans l'Est

Prenez note que cet article publié en 2015 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les réactions se multiplient dans l'Est du Québec au lendemain de la présentation du deuxième budget du gouvernement Couillard.
Les sommes accordées à la recherche dans le secteur maritime ont particulièrement retenu l'attention.

Photo : Radio-Canada
Au chapitre de la recherche scientifique, le recteur de l'Université du Québec à Rimouski (UQAR), Jean-Pierre Ouellet, se montre satisfait du budget Leitao.
L'UQAR reçoit ce qu'elle avait demandé concernant la mise sur pied du réseau de recherche, qui servira d'assise pour le futur Institut France-Québec sur le secteur maritime.
De plus, l'Institut maritime du Québec pourra profiter d'une partie de la somme de 15 millions de dollars qu'octroie le gouvernement libéral pour la formation en lien avec sa stratégie maritime.
Critiques de l'opposition
Les députés péquistes de l'Est ont quant à eux été critiques à l'égard de ce budget.
Les députés de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, et de Rimouski, Harold Lebel, notent qu'il n'y a rien dans le budget au sujet du bloc opératoire de l'hôpital de Rimouski, ni au sujet du futur palais de justice de Rimouski. Rien pour la forêt et des coupes en agriculture.
« Je ne sais pas quel est le poids du Bas-Saint-Laurent au conseil des ministres, lance le député Pascal Bérubé. Quand on regarde l'ensemble, nos revendications ne s'y retrouvent pas. On retrouve par contre des outils qui ne sont plus là pour notre développement. »
Infrastructures sur la Côte-Nord
Sur la Côte-Nord, le maire de Sept-Îles, Réjean Porlier, souhaite que les sommes accordées au Plan Nord se traduisent par des investissements dans les infrastructures.
Dans son deuxième budget, le gouvernement Couillard annonce qu'il compte octroyer 425 millions de dollars au Fonds du Plan Nord pour les cinq prochaines années.
Selon le maire Porlier, un investissement dans les infrastructures est une priorité pour préparer le terrain à une éventuelle relance économique.
« Il faut se préparer, dit-il. On nous dit qu'on dégage des sommes. Elles sont là dans le budget. Maintenant, il faut qu'au niveau des infrastructures, on s'installe comme il faut. Le marché va reprendre un jour ou l'autre et si on n'est pas prêt, on va manquer encore une fois le rendez-vous. »
Évaluer le potentiel gazier en Gaspésie
Le ministre responsable de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Jean D'Amour, a ajouté au mystère au sujet de l'exploration potentielle du gaz naturel en Gaspésie.
« Il y a une belle nouvelle à être annoncée plus tard, a-t-il dit. On est en train de se structurer et de travailler à l'élaboration d'un projet maritime important. »
Dans son budget, le gouvernement indique qu'il souhaite rendre ce gaz naturel disponible aux entreprises d'autres régions, notamment celles situées sur le territoire du Plan Nord et aux îles de la Madeleine.
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