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Les femmes ont-elles peur des médias?

Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick

La présentation de l'étude «Les femmes dans les nouvelles».

Photo : Pierre-Alexandre Bolduc/Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2015 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

La présence des femmes dans les médias au Nouveau-Brunswick est relativement faible, selon les résultats d'une étude dévoilée jeudi.

Le Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick (RFNB) présente les résultats de l'étude intitulée Les femmes dans les nouvelles.

La vice-présidente du Regroupement, Louise Imbeault, affirme que le Nouveau-Brunswick a du rattrapage à faire quant à la présence des femmes dans les médias. Les femmes y sont moins portées à donner des entrevues et ne veulent pas créer de controverses, selon elle. « On est en retard même avec les provinces voisines qui sont plus proches du 30-31 %, nous on est plus autour du 26-27 %. »

Le projet Femmes et médias en Acadie, lancé en 2012, a permis entre autres d'analyser le paysage médiatique en matière de représentation féminine, d'outiller les femmes afin qu'elles deviennent des intervenantes médiatiques et de sensibiliser les journalistes à l'importance de solliciter l'opinion de femmes.

Louise Imbeault est plongée dans ce dossier depuis longtemps. En 1980, alors qu'elle travaillait à Radio-Canada Acadie, elle était chargée de voir à la participation des femmes dans l'espace médiatique. À l'époque, 15 % des femmes occupaient cet espace. Selon la vice-présidente du Regroupement, même si aujourd'hui ce pourcentage est plus élevé, l'évolution sur 35 ans est assez faible.

« Pour les besoins de l'étude, 40 journalistes ont été interviewés et ils ont dit : "On ne fait pas exprès, ce n'est pas parce qu'on veut éliminer les femmes, mais par exemple les femmes refusent de nous donner des entrevues ou ne sont pas prête à le faire" », ajoute Louise Imbeault.

Des sessions de formation pour outiller les femmes qui occupent des postes de responsabilités ou qui ont des compétences spécifiques et qui pourraient se retrouver en entrevue ont été offertes. Selon la vice-présidente du Regroupement, « être capable de répondre aux questions des médias n'est pas toujours évident ».

Louise Imbeault, vice-présidente du Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick
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Louise Imbeault, vice-présidente du Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick

Photo : Pierre-Alexandre Bolduc/Radio-Canada

L'étude a été menée par les professeurs du programme d'Information-communication de l'Université de Moncton dans le cadre du projet Femmes et médias en Acadie du RFNB. Cette étude fait des comparaisons avec une première étude publiée sur le sujet en 2011 voulant que seulement le quart des articles de la presse écrite acadienne citent des femmes comme intervenantes.

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Acadie

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