•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Manif devant la Tour de la Bourse

Manifestation devant la tour de la Bourse de Montréal.

Manifestation devant la tour de la Bourse de Montréal.

La Presse canadienne

Répondant à l'appel de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE), une poignée de manifestants se sont rassemblés devant la Tour de la bourse au centre-ville de Montréal pour dénoncer les politiques d'austérité, en général, et les compressions en Éducation, en particulier, mises en place par le gouvernement québécois de Philippe Couillard.

Des manifestants ont tenté de se diriger vers les portes de la Tour de la Bourse, mais les policiers les ont refoulés. Ces derniers ont pris la rue pour aller chahuter devant l'édifice de Québécor et du Centre du commerce mondial, notamment.

Encadrés par des policiers du Service de police de la Ville de Montréal, les manifestants ont arpenté le centre-ville pendant près d'une heure avant de se disperser au terme d'une brève escarmouche avec des policiers. À 8 h 30, la manifestation était terminée et les étudiants retournés à leurs occupations.

L'ASSE propose le retour de la taxe sur le capital

Manifestants de l'ASSE devant la tour de la Bourse.

Photo : Radio-Canada/Julie Marceau

La porte-parole de l'ASSE, Camille Godbout, estime que le gouvernement a les moyens d'aller puiser plus d'argent dans les poches des grandes entreprises et des banques plutôt que d'effectuer des compressions dans les services publics. Mme Godbout propose au gouvernement du Québec de remettre en place la taxe sur le capital aboli en 2011 par le gouvernement du Parti libéral du Québec.

Mme Godbout estime que le gouvernement récupérerait ainsi quelque 600 millions de dollars par année. « Une taxe qui pourrait aller chercher l'argent du côté des grandes banques, des entreprises, parce qu'en ce moment, le gouvernement leur accorde des congés fiscaux et d'un autre côté va tarifer, mettre une charge de plus sur le dos de la classe moyenne et une population qui est déjà en situation de précarité. »

Mme Godbout déplore l'abolition de centaines de charges de cours dans plusieurs universités québécoises et la perte de plusieurs services – notamment des psychologues, aides pédagogiques et des orienteurs – dans les Cégeps. « On ressent directement les effets négatifs des mesures d'austérité, mais plus largement, ça nous affecte en tant que citoyens et citoyennes », explique-t-elle en entrevue à ICI RDI.

Ce sont des décennies d'acquis sociaux que le gouvernement est en train de détruire.

Une citation de Camille Godbout

« Nous trouvons important de nous mobiliser pour ces enjeux-là en solidarité avec les autres groupes qui sont touchés par ces mesures d'austérité », conclut-elle.

La manifestation s'inscrit dans le cadre d'une semaine d'actions de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics.

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.