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Audiences sur la cause Caron à la Cour suprême : Me Roger Lepage plus prêt que jamais

Radio-Canada

Roger Lepage, un des avocats qui représentent Gilles Caron et Pierre Boutet dans la cause qui sera entendue demain à la Cour suprême du Canada est certain qu’il y présentera des arguments juridiques, historiques et moraux très solides. Il croit avoir tout fait pour remporter le procès qui déterminera si la Saskatchewan et l’Alberta ont l’obligation constitutionnelle d'adopter leurs lois en français et en anglais.

L’avocat qui a défendu plusieurs dossiers pour les francophones en milieu minoritaire compare l’importance de cette cause à celle de l’obtention de la gestion scolaire fransaskoise dans les années 1980 et 1990. Il raconte qu'il se prépare avec son équipe pour ces audiences depuis qu'ils ont décidé il y a un an, après une décision de la Cour d’appel de l’Alberta, de se tourner vers le plus haut tribunal du pays.

« Il y a un grand poids, parce que toute la communauté compte là-dessus, pas seulement Gilles Caron et M. Boutet, mais les francophones, les associations et les Métis, estime Me Lepage. La seule chose qu’on ne peut pas contrôler, c’est la décision de la Cour. »

Un des arguments qui sera présenté vendredi est notamment lié à l’insurrection des Métis francophones qui désiraient, selon l'avocat, empêcher l’annexion des Territoires du Nord-Ouest au dominion du Canada par peur de perdre leurs droits civils, religieux et linguistiques.

Nous avons la preuve historique, la pleine trame factuelle qui démontre, pour la première fois, qu’il y avait un lien direct entre l’article 110 de l’Acte sur les Territoires du Nord-Ouest et l’insurrection des Métis.

Une citation de Me Roger Lepage

La cause Caron-Boutet

Consulter le dossier complet

La Cour Suprême du Canada

Si la décision de la Cour suprême est favorable à M. Caron, Me Lepage s'attend à des changements psychologiques chez les francophones. « On va créer un espace où les francophones sont des citoyens à part entière, où leur loi et leur langue seront respectées comme les autres. »

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