Le chien Pepper à l'Assemblée nationale

Patrick Farrell, infirmier au centre désigné COVID-19, craint des rassemblements à l'approche des Fêtes.
Un nouveau venu attire l'attention depuis mardi à l'Assemblée nationale. Pepper est devenu le premier chien à être admis dans l'enceinte du Salon bleu.

Un reportage de Stéphanie Tremblay
Un nouveau venu attire l'attention depuis mardi à l'Assemblée nationale. Pepper est devenu le premier chien à être admis dans l'enceinte du Salon bleu.
Pepper accompagne la députée de la Coalition avenir Québec, Claire Samson, qui souffre d'épilepsie. Le caniche royal a la faculté de détecter une crise de sa maîtresse avant qu'elle ne survienne. Lorsque le chien détecte une crise d'épilepsie, il tourne autour de la députée pour l'alerter jusqu'à cinq heures à l'avance.
« Quand je viens à Québec, je suis tout seul et ça me rassure de l'avoir avec moi pour me rassurer », dit la députée.
Elle a demandé une permission exceptionnelle en décembre pour que le chien soit à ses côtés durant la période de questions. Un privilège qui a été accordé par le président de l'Assemblée nationale, Jacques Chagnon.
Claire Samson a précisé que Pepper ne sera pas toujours à ses côtés à l'Assemblée nationale. Selon elle, Pepper aura probablement de la difficulté à rester silencieux pendant la période de questions.
« Mon intention est de déranger le moins possible. Il est tranquille, il a bien fait ça. Il reste couché à côté de moi au Salon bleu. Mais à un moment donné, quelqu'un va crier trop fort et il va japper », croit-elle.
La présence du chien ne semble pas déranger les collègues de Mme Samson. « On ouvre la porte à faire tomber des préjugés qui persistent et de faire en sorte que des gens qui veulent continuer à être actif puissent l'être », dit le député caquiste de Lévis, François Paradis.