Cause Caron-Boutet : une vitrine sur l'histoire de l'Alberta et de la Saskatchewan

Denis Perreaux deviendra le directeur de la Société historique francophone de l’Alberta
Prenez note que cet article publié en 2015 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La Cour Suprême du Canada entendra vendredi les arguments du gouvernement albertain et des avocats des demandeurs, Gilles Caron et Pierre Boutet, afin de déterminer si l'Alberta et la Saskatchewan ont une obligation constitutionnelle d'adopter leurs lois en français et en anglais.
Le directeur de la Société historique francophone de l'Alberta, Denis Perreaux, souligne que depuis le début de cette cause, il y a 12 ans, un énorme travail a été fait pour mieux comprendre l'importance du français dans le développement des provinces de l'Alberta et de la Saskatchewan.
Les quelque 9000 pages de témoignages préparés pour soutenir les arguments des demandeurs mettent en lumière la place centrale qu'occupait le français dans la vie quotidienne des habitants de l'Ouest canadien avant l'entrée dans la Confédération de l'Alberta et de la Saskatchewan, explique Denis Perreaux.
Vendredi, les avocats de Gilles Caron et de Pierre Boutet tenteront de convaincre les neuf juges de la plus haute cour au pays que des garanties constitutionnelles de protection des droits linguistiques des francophones existaient avant l'entrée dans la Confédération de l'Alberta et de la Saskatchewan et que les gouvernements canadien et provinciaux n'avaient pas la compétence de les renverser.
En entrevue avec Raphaël Bouvier-Auclair, Denis Perreaux explique l'essentiel de la position des demandeurs et la portée que pourrait avoir le jugement de la Cour Suprême.
