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Plus d'espace pour la recherche en cardiologie et pneumologie

L’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ) inaugure de nouveaux espaces dédiés à la recherche clinique. Le nombre de chercheurs est passé de 250 à 750 en 15 ans

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2015 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

L'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ) inaugure de nouveaux espaces dédiés à la recherche clinique.

Les chercheurs de l'IUCPQ, qui sont passés de 250 à plus de 750 en 15 ans, vont bénéficier de plus de 2100 mètres carrés pour faire avancer la recherche sur les maladies chroniques de société comme l'obésité, le diabète et les maladies cardiovasculaires.

Les infrastructures permettent de rassembler les chercheurs qui se pencheront sur tous les facteurs impliqués dans le développement de ces maladies afin d'améliorer les soins aux patients en élaborant des programmes de traitement valorisant notamment la qualité nutritionnelle et la promotion de l'activité physique.

Présent à l'inauguration ce matin, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, précise que la particularité de ce centre réside dans la mise en commun des recherches.

« Il n'y a pas beaucoup de centres de recherche où plusieurs spécialités vont s'adresser à un même sujet ou une même classe de maladies qui ont des impacts multisystémiques. On ne voit pas ça souvent et c'est là, entre autres, où est la valeur ajoutée de ce projet », affirme-t-il.

Enjeu de société

Le Dr Jean-Pierre Després, directeur de la recherche de l'axe cardiologie à l'IUCPQ, souligne que ces maladies chroniques, qui résultent souvent d'une mauvaise alimentation et de la sédentarité, sont un enjeu de société important.

« On a trois quarts de million d'individus qui souffrent de diabète de type 2 associé à l'obésité abdominale, une maladie de civilisation qu'on pourrait pratiquement éliminer en théorie si on mangeait mieux et bougeait plus », illustre-t-il.

Les locaux inaugurés mardi ont été construits au coût de 9,6 millions de dollars. Lorsque la quatrième phase du projet sera complétée, le centre de recherche aura coûté 60 millions de dollars, dont 30 payés par le gouvernement du Québec.

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