L'ACFA se prépare à une audience historique en Cour Suprême

Jean Johnson, le président de l'Association canadienne-française de l'Alberta (ACFA).
Photo : ICI Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2015 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La Cour suprême du Canada entendra vendredi la cause de Gilles Caron et Pierre Boutet qui remettent en question le statut unilingue de l'Alberta et de la Saskatchewan.
Sept personnes et organismes participeront à l'audience en tant qu'intervenants, notamment l'Assemblée communautaire fransaskoise et l'Association canadienne-française de l'Alberta.
La Cour suprême devra ensuite décider au cours des six prochains mois si l'Alberta et la Saskatchewan avaient le droit constitutionnel de se déclarer unilingue anglophone en 1988 ou si elles ont une obligation constitutionnelle de rédiger leurs lois en français et en anglais.
Le président de l'Association canadienne-française de l'Alberta, Jean Johson a discuté avec le journaliste Raphaël Bouvier-Auclair du rôle de l'organisme lors de cette audience et des répercussions potentielles du jugement très attendu de la Cour.
Jean Johnson affirme que la décision de la Cour d'entendre la cause est en soi une victoire. Il est cependant impatient de connaître le résultat de tout le travail effectué autour de cette cause depuis plus de 10 ans. Il croit que les répercussions à long terme d'un jugement en faveur des demandeurs pourraient profondément changer la relation entre le gouvernement albertain et la communauté francophone.
