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Rapport sur le respect et l'égalité : l'Université d'Ottawa adoptera les 11 recommandations

La présidente du Groupe de travail sur le respect et l’égalité, Caroline Andrew, et le recteur et vice-chancelier de l’Université d’Ottawa, Allan Rock, s'adressent aux médias lors d'un point de presse, le 29 janvier 2015.

La présidente du Groupe de travail sur le respect et l’égalité, Caroline Andrew, et le recteur et vice-chancelier de l’Université d’Ottawa, Allan Rock, s'adressent aux médias lors d'un point de presse, le 29 janvier 2015.

Photo : Lorian Bélanger/SRC

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2015 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le recteur de l'Université d'Ottawa, Allan Rock, promet de donner suite à l'ensemble des recommandations du rapport de son Groupe de travail sur le respect et l'égalité.

Ce comité, lancé l'hiver dernier dans la foulée d'allégations de harcèlement sexuel contre des étudiants de l'établissement et d'une affaire d'agression sexuelle impliquant deux membres de l'équipe de hockey masculin, propose 11 pistes d'action pour « mettre fin à la violence sexuelle à l'Université d'Ottawa ».

« Nous avons bénéficié de l'engagement actif des membres de notre communauté, qui ont partagé avec nous les problèmes perçus et les solutions possibles. »

— Une citation de  Caroline Andrew, présidente du Groupe de travail sur le respect et l'égalité

Dans le document, on peut lire, entre autres, que l'Université doit démontrer son engagement en demandant à ses hauts dirigeants de participer à un programme de sensibilisation.

La principale recommandation du Groupe de travail est d'ailleurs de mettre sur pied une équipe d'intervention qui veillera à ce que toutes les recommandations soient adoptées.

« Les importants travaux de l'équipe d'intervention serviraient de catalyseurs de changement et permettraient aux acteurs clés de la communauté de travailler en étroite collaboration et vue de changer les attitudes et les comportements, et de créer un climat qui encourage les comportements respectueux sur le campus », suggère la présidente du Groupe de travail, la professeure Caroline Andrew.

Cette équipe publierait un premier rapport dans les six mois après sa création et, par la suite, un rapport chaque année, jusqu'à ce l'Université ait mis toutes les recommandations en place.

Mme Andrew et ses collègues demandent également à l'établissement d'enseignement d'adopter un nouveau règlement et un nouveau protocole en matière de violence sexuelle, et l'élaboration de nouveaux cours de premier cycle sur la violence sexuelle et la « culture du viol ».

Les 11 recommandations :

  • Constituer une équipe d'intervention
  • Démontrer l'engagement de la direction
  • Adopter un énoncé explicite des valeurs
  • Mettre en œuvre un nouveau règlement et un nouveau protocole en matière de violence sexuelle
  • Offrir une formation en prévention et intervention
  • Mettre en œuvre un programme d'éducation à l'échelle du campus
  • Travailler en collaboration avec les partenaires communautaires
  • Clarifier et faire connaître le rôle du Bureau des droits de la personne
  • Recueillir des données pertinentes et les rendre publiques
  • Rendre obligatoire un audit de genre du Service des sports et de la formation à l'intention des athlètes-étudiants et du personnel d'entraînement à temps plein
  • Financer les initiatives d'éducation

Source : Groupe de travail sur le respect et l'égalité

L'Université ira de l'avant

Tout en affirmant que toutes des recommandations du Groupe de travail seront adoptées, le recteur Rock tient à rappeler que « les incidents, les allégations de violence sexuelle, de misogynie, de harcèlement ne touchent pas seulement l'Université d'Ottawa.

Dans ce contexte, il salue le dialogue amorcé par les consultations que le comité de la professeure Andrew a menées sur le campus.

« Des événements récents ont souligné un problème sociétal d'envergure. On ne peut pas l'ignorer et il faut trouver des solutions. »

— Une citation de  Allan Rock, recteur et vice-chancelier de l'Université d'Ottawa

La Fédération étudiante « satisfaite »

La présidente de la Fédération étudiante de l'Université d'Ottawa (FÉUO) abonde dans le même sens que le recteur.

Anne-Marie Roy se dit d'avis que le harcèlement et la violence sexuelle sont des problématiques dans toutes les universités canadiennes.

« Je ne crois pas que l'Université d'Ottawa est l'exception à la règle. »

— Une citation de  Anne-Marie Roy, présidente de la FÉUO

Si elle est « satisfaite » des recommandations du Groupe de travail sur le respect et l'égalité, la représentante étudiante affirme que changer les mentalités et vaincre ce qu'elle appelle la « culture du viol » prendra du temps.

« Vu qu'il y a une approche éducative dans les recommandations de l'Université, je pense que c'est possible de changer la culture », fait-elle valoir. « Je suis quand même très réaliste. Ce ne sera pas quelque chose de facile. Ça va être un projet à long terme. »

Pour lire le rapport du Groupe de travail sur le respect et l'égalité sur votre appareil mobile, cliquez ici (Nouvelle fenêtre).

Avec les informations de Louis Blouin et Charlotte Landry

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