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Un groupe de discussion pour des parents d'enfants de la communauté LGBT

Couple gai

Le reportage de Martin Toulgoat

Photo : iStock

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2015 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

S'il est encore difficile pour plusieurs homosexuels de s'afficher publiquement lorsqu'ils habitent une petite communauté, cette réalité est aussi celle de leurs parents. Des parents d'enfants homosexuels, bisexuels et transgenres de la région de Chandler ont donc décidé de former un groupe de discussion pour briser l'isolement de ceux qui vivent les mêmes questionnements.

Les parents doivent aussi, à leur façon, sortir du placard et affronter leurs préjugés ou ceux des autres membres de la communauté.

Le fils de Sylvie Héroux est homosexuel. Sa mère souhaite qu'il puisse s'épanouir pleinement, sans se sentir différent, mais elle demeure néanmoins inquiète. « Est-ce qu'il va être assez fort pour faire son chemin, malgré l'intimidation et les insultes? C'est ça, notre peur », explique-t-elle.

C'est pour cela qu'elle a formé, avec Diane Cauvier, dont la fille est lesbienne, un groupe de discussion qui se réunit une fois par mois au CLSC de Chandler. Créé il y a un an et demi, le groupe a pour objectif de réunir d'autres parents qui vivent la même réalité.

Les deux mères souhaitent maintenant attirer les amis qui sont souvent les premiers à apprendre ce lourd secret. « C'est pour être de meilleurs accompagnateurs, dit Sylvie Héroux. Souvent, c'est une nouvelle qu'on accueille, mais on est quand même désarçonnés, parce que ce n'est pas dans les normes de notre société. »

« On le voit aussi à l'école, c'est certain qu'il y a de l'intimidation. C'est sûr qu'un lieu d'échanges pour parler de ce qu'on ressent par rapport à ça, c'est important. »

— Une citation de  Sylvie Héroux

La rencontre la plus populaire a réuni sept parents, mais il ne faut pas en mesurer l'efficacité au nombre de participants. Chaque parent chemine à sa façon et certains préfèrent encore l'anonymat garantie par un psychologue ou un travailleur social.

D'après le reportage de Martin Toulgoat

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