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Un professeur de UNB montré du doigt pour des propos racistes

Ricardo Duchesne

Ricardo Duchesne

Photo : CBC

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2015 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

L'Université du Nouveau-Brunswick est appelée à enquêter sur de présumés propos racistes d'un de ses professeurs du département de sociologie.

Un conseiller municipal de Vancouver, en Colombie-Britannique, a déposé une plainte contre le professeur Ricardo Duchesne pour des propos haineux portant sur la hausse de l'immigration asiatique au Canada.

« Il a établi des comparaisons entre le fait qu'à Hong Kong et au Japon, les mégapoles sont sales et des choses comme ça pour dire que tous les Asiatiques sont sales », affirme le conseiller Kerry Jang.

L'été dernier, M. Jang s'est plaint au vice-recteur de l'UNB à Saint-Jean, Robert MacKinnon, soutenant que M. Duchesne a nui à la réputation de l'université.

M. Jang affirme que l'institution devrait envisager de congédier le professeur Duchesne.

« Il poussait une opinion en utilisant son statut d'universitaire pour le légitimer. Ce n'est pas un travail académique approprié. Point . »

— Une citation de  Kerry Jang, conseiller municipal de Vancouver

L'administration de l'université n'a pas encore commenté l'affaire. Mais, le professeur Duchesne plaide qu'il invite les étudiants à repenser les valeurs du multiculturalisme. Il soutient que les blancs se font dominer dans leurs propres pays.

« Pourquoi les gens ont-ils si peur, au point où ils ne veulent pas que les gens comme moi parlent ? », se questionne M. Duchesne.Le professeur a quelques réflexions spécifiques sur la manière dont l'immigration a eu un impact à Vancouver.

« L'arrivée à Vancouver des Asiatiques et des Chinois était trop rapide. Donc, essentiellement, nous avons eu une situation où dans l'espace de quelques années une ville très britannique, une belle ville britannique, a pris un caractère fortement asiatique », dit-il.

« Vous allez dans les écoles, les universités, les écoles secondaires et dans de nombreux cas, vous verrez que ce sont presque seulement des étudiants chinois ou asiatiques », rajoute M. Duchesne.

Les publications du professeur Duchesne portent sur la culture occidentale qui, selon lui, est menacée par le nombre important d'immigrants.

Il prétend que les immigrants ne respectent pas les libéraux blancs, qui eux ne sont pas fiers de leur propre nation et qui font des concessions sur tous les fronts.

« La Suède n'avait pratiquement pas de cas de viol. Soudainement, ils ouvrent leurs frontières et ont un des plus hauts taux de viol au monde. En Norvège, il se passe la même chose », affirme Ricardo Duchesne.

Les commentaires de Duchesne peuvent avoir déclenché des procédures contre le principal intéressé, mais le syndicat qui représente les professeurs de UNB affirme qu'il doit être défendu.

La présidente de l'Association des professeurs de l'Université du Nouveau-Brunswick, Miriam Jones, a déclaré que le principe de la liberté académique fait « de plus en plus l'objet d'attaques ».

Mme Jones affirme que la liberté académique est sous la pression des sociétés, des intérêts politiques et même des grandes compagnies pharmaceutiques qui n'aiment pas ce que les scientifiques leur disent. Elle soutient que les professeurs et ce qu'ils avancent doivent être protégés.

Avec les informations de avec CBC

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