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Équilibre budgétaire : le premier ministre du Nouveau-Brunswick n'écarte pas l'idée de fermer des hôpitaux

Un stéthoscope de médecin.

Un stéthoscope de médecin.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2015 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le premier ministre du Nouveau-Brunswick ne nie pas qu'il pourrait y avoir des fermetures d'hôpitaux pour permettre à la province de redresser ses finances publiques.

En entrevue à Radio-Canada, Brian Gallant a confirmé que « tout était sur la table » et que « tous les départements [sic] auront un rôle à jouer ».

Il a également admis que des choix difficiles allaient être nécessaires.

« Tout ce qu'on a vu au cours des dernières années, c'est que les gouvernements ne veulent pas toucher à ça. Mais en ne faisant pas ces décisions, on n'est pas en train d'aider la situation. »

— Une citation de  Brian Gallant, premier ministre du Nouveau-Brunswick

En mai 2014, l'Institut atlantique d'études de marché avait publié un rapport dans lequel il recommandait la fermeture d'hôpitaux ruraux pour ramener l'équilibre budgétaire.

L'ancien ministre des Finances, Blaine Higgs, n'avait pas voulu apporter de changements aussi importants au sein du système de santé. Les progressistes-conservateurs avaient plutôt opté pour des réductions de personnel dans la fonction publique et l'augmentation des taxes pour renflouer les coffres.

Un système onéreux

Le système de santé coûte cher aux Néo-Brunswickois, en accaparant 40 % du budget de la province. Celle-ci compte plus de lits d'hôpitaux, d'employés, de médecins et d'infirmières au prorata de la population que la moyenne nationale.

De plus, les dépenses devraient augmenter au cours des prochaines années en raison du vieillissement de la population. La fin de l'entente provinciale-fédérale sur la santé risque également d'entraîner un fardeau financier supplémentaire pour la province.

En février 2014, l'ancien président-directeur général du Réseau de santé Vitalité, Rino Volpé, estimait d'ailleurs que si l'augmentation des dépenses continuait à ce rythme, le système allait se heurter à un mur.

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