Le Canada a facilité le rapprochement américano-cubain

Stephen Harper
Prenez note que cet article publié en 2014 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Même s’il ne s’est pas impliqué directement dans les discussions entre les États-Unis et Cuba, le Canada a été salué par les deux pays pour son rôle d’hôte dans leur réconciliation historique.
Le président américain Barack Obama et son homologue cubain Raul Castro ont tous deux remercié les autorités canadiennes, soulignant qu’elles ont facilité les rencontres et les discussions entre leurs négociateurs.
En entrevue à CBC, le premier ministre Stephen Harper s’est gardé d’exagérer le rôle canadien. Il a précisé qu’Ottawa a notamment mis à la disposition de Washington et de La Havane des espaces de pourparlers pour parvenir à la normalisation de leurs relations.
M. Harper a tenu à dire que le Canada n’a pas agi comme médiateur et n’a pas dirigé les discussions.
Le Canada s'est réjoui d'être l'hôte de hauts dirigeants des États-Unis et de Cuba, ce qui leur a permis de tenir ces importants pourparlers avec la discrétion nécessaire.

Le premier ministre canadien s’est félicité de cette embellie diplomatique qui aura, selon lui, comme conséquence un « changement inévitable » à Cuba. « Le Canada est en faveur pour Cuba d'un avenir ouvert aux valeurs fondamentales que sont la liberté, la démocratie, le respect des droits de la personne et de la règle du droit », a-t-il indiqué dans un communiqué.
Les partis de l’opposition à Ottawa ont également bien accueilli la nouvelle. Le chef libéral Justin Trudeau, dont le père avait de bons rapports avec Fidel Castro et a effectué une visite à Cuba en 1976, a salué cette « avancée positive ».
En tant qu'ami de ces deux pays, le Parti libéral du Canada salue Cuba et les États-Unis pour cette avancée positive. #Cuba
— Justin Trudeau, MP (@JustinTrudeau) 17 Décembre 2014
Satisfaction également chez le NDP, dont le critique en matière des affaires étrangères, Paul Dewar, a remercié la diplomatie canadienne pour son travail dans ce dossier
Notons par ailleurs que le Vatican a joué aussi un rôle pour faciliter le rapprochement entre les États-Unis et Cuba. Le pape François s'est engagé personnellement dans le processus et a écrit à MM. Obama et Castro pour les encourager à améliorer leurs relations.