Les coupes en vulgarisation scientifique dénoncées

Des membres de l'équipe Rikitik
Prenez note que cet article publié en 2014 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
De nombreuses voix s'élèvent contre les compressions imposées par Québec à différents organismes de vulgarisation scientifique.
Le Conseil de développement du loisir fait partie des services qui sont touchés. L'organisme qui chapeaute, entre autre, les Expo-sciences n'aura plus droit aux subventions du gouvernement. Québec a aussi annoncé le retrait de l'appui financier public accordé à l'Agence Science-Presse et aux Publications BLD, qui éditent notamment le magazine de vulgarisation scientifique Les Débrouillards.
Pour l'enseignant en sciences à l'école secondaire Paul-Hubert, Daniel Carré, le gouvernement fait fausse route en coupant les programmes de vulgarisation scientifique. M. Carré a notamment travaillé à la mise sur pied du projet Rikitik, qui vise à utiliser la robotique pour combattre le décrochage scolaire en suscitant l'intérêt des jeunes vis-à-vis les sciences et la technologie.
Selon l'enseignant, bien que les compressions ne soient pas majeures, l'impact sur les jeunes pourrait l'être.
« C'est un peu tuer la science chez les jeunes », résume Daniel Carré. Lorsqu'on demande aux adolescents ce qu'ils veulent faire plus tard, plusieurs ne le savent pas et c'est peut-être la raison pour laquelle on a autant de décrochage scolaire. »
« Il faut leur ouvrir des horizons, plaide l'enseignant. Ce n'est pas tous les jeunes qui sont destinés à la science, mais au moins d'y goûter à un jeune âge permet de savoir s'ils ont ou non un intérêt pour ce domaine-là. »
Congrès maintenu pour l'ACFAS
Par ailleurs, l'Association francophone pour le savoir, l'ACFAS, qui tiendra son congrès annuel à Rimouski en mai, est également touchée par ces coupes.
Une porte-parole de l'organisme confirme toutefois que cette décision de Québec n'aura aucun impact sur le 83e congrès de l'organisme.