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Exclusif

Le père de Martin Couture-Rouleau se confie

Martin Couture-Rouleau

Martin Couture-Rouleau

Photo : Facebook

Radio-Canada

Gilles Rouleau aurait voulu changer le cours des choses avant que son fils, le désormais funestement célèbre Martin Couture-Rouleau, ne commette l'irréparable à Saint-Jean-sur-Richelieu le 20 octobre dernier. Il avait alors happé mortellement l'adjudant Patrice Vincent et blessé un autre membre des Forces canadiennes.

Gilles Rouleau s'était rendu compte que son fils, après avoir été victime d'une dépression et s'être converti à l'islam, s'était radicalisé. Pour son fils, Gilles Rouleau est allé chercher de l'aide psychologique.

Mais, voyant que Martin Couture-Rouleau entretenait malgré tout des idées extrémistes, et s'apprêtait même à partir pour l'étranger, M. Rouleau avait contacté les autorités.

Le parcours de ce père illustre à quel point il est difficile de persuader une personne qui s'engage dans une voie radicale d'y renoncer.

 

Attentat à Saint-Jean-sur-Richelieu

Consulter le dossier complet

La voiture de Martin Rouleau, qui a happé deux militaires avec son véhicule.

Gilles Rouleau aurait ardemment souhaité que son fils soit arrêté le jour où il a été intercepté à la douane canadienne, avec l'intention de partir pour la Turquie. Mais les autorités n'avaient pas porté d'accusations contre Martin Couture-Rouleau.

Selon M. Rouleau, cela aurait pu être l'occasion de le forcer à se ressaisir. « J'aurais tellement aimé le sauver », affirme M. Rouleau, qui déplore que les autorités n'aient pas eu la possibilité de l'arrêter, puisqu'alors « il n'avait rien fait ». 

« Je n'en veux à personne », affirme Gilles Rouleau, bouleversé, quand on lui demande s'il en veut aux autorités de n'être pas intervenues plus avant auprès de son fils Martin. Cependant, M. Rouleau espère que la législation changera de manière à donner plus de moyens aux autorités lorsqu'elles soupçonnent qu'un individu amorce un parcours de radicalisation. 

D'ailleurs, Ottawa voudrait déposer un projet de loi afin de traquer plus facilement les individus qui utilisent Internet ou qui souhaitent voyager pour commettre des attentats terroristes. Il est à noter qu'il existe, à l'heure actuelle, des dispositions dans le code criminel pour contrer ce qu'on appelle désormais « les loups solitaires ». 

D'après le reportage de Tamara Alteresco

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