Comment faire plus de 360 $ avec 5 $?

Jonathan Grignon, étudiant en Techniques d'intervention en délinquance, au Cégep d'Amos.
Photo : Godefroy Macaire Chabi
Prenez note que cet article publié en 2014 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Comment faire le plus d'argent possible avec 5 $ en une semaine? Des étudiants du campus d'Amos du Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue devaient relever le défi de faire fructifier un billet de 5 $ à l'occasion d'une activité d'initiation à la culture entrepreneuriale.
Dans le cadre du Mois de l'entrepreneuriat à Amos, 13 étudiants du cégep ont reçu chacun une somme de 5 $. Ils avaient une semaine pour la faire fructifier. Pour cela, ils devaient mettre en oeuvre une stratégie entrepreneuriale.
Plusieurs initiatives étaient possibles, comme la vente de produits. Afin de convaincre les évaluateurs du sérieux de leur projet, les étudiants devaient montrer le relevé de leurs transactions.
Faire plus de 360 $
Le gagnant de ce défi est Jonathan Grignon, étudiant en techniques d'intervention en délinquance. Il a réussi à faire plus de 360 $ avec son billet de 5 $.
J'ai commencé à investir 5 $ dans du sucre et de la margarine, j'avais d'autres trucs à la maison. Ensuite, j'ai vendu mes sucres à la crème dans un dépanneur, ici, à Val-d'Or. Avec les profits, j'ai acheté des sacs de bonbons et j'ai vendu des billets de tirage à des jeunes à la polyvalente pour qu'ils gagnent ces bonbons.
Cette activité lui a donné des idées pour l'avenir.
Plus tard, j'aimerais ça lancer ma propre entreprise. Pendant le projet, je me sentais entrepreneur. J'ai beaucoup d'idées.
C'est justement l'objectif de cette activité, explique la coordonnatrice de l'initiative, Joanne Breton.
On travaille au développement de l'entrepreneuriat. Alors, de dire à ces jeunes-là qu'ils ont une semaine pour faire fructifier de l'argent, c'est vraiment de développer des qualités entrepreneuriales.
Il y avait tout de même certaines règles à respecter, précise-t-elle. Les participants ne pouvaient pas faire de transactions illégales.
L'activité, qui a bénéficié du soutien de la Caisse Desjardins d'Amos, encourage aussi la persévérance scolaire, car elle permet aux jeunes de repousser leurs limites.