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Sables bitumineux : les bassins rendent l’air encore plus toxique, dit une étude

Un bassin de décantation de Shell, à son usine près de Fort McMurray, en Alberta

Un bassin de décantation de Shell, à son usine près de Fort McMurray, en Alberta

Photo : Todd Korol / Reuters

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2014 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Des émissions cancérigènes issues des bassins de décantation des sables bitumineux sont bien plus importantes qu'envisagé, selon une étude.

L'analyse, disponible en ligne, est présentée ce mois-ci dans la revue scientifique Atmospheric Environment.

Les chercheurs ont mesuré la concentration dans l'eau et dans l'atmosphère de 13 hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), connus pour être toxiques. La quantité qui passe de l'eau à l'air dépasse une tonne par année, pour l'ensemble de la région, concluent-ils.

L'étude compare ce chiffre aux 231 kg d'émissions des pétrolières inscrites à l'Inventaire national des rejets de polluants.

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Ces nouveaux résultats sont préliminaires et demandent de plus amples recherches. Elisabeth Galarneau, l'une des scientifiques, ne peut se prononcer sur leur impact environnemental, car elle ignore où vont les toxines une fois libérées dans l'air.

L'étude s'appuie sur des prélèvements réalisés sur le terrain, contrairement aux calculs mathématiques effectués auparavant.

La concentration d'HAP dans l'air a été mesurée grâce aux données du programme de surveillance Canada-Alberta sur les sables bitumineux. Leur concentration dans l'eau s'appuie sur une petite campagne de prélèvements menée en 2013.

Avec les informations de La Presse canadienne
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